Terminé
L'entretien est terminé.
Le seul regret
"C'est une réforme très difficile. On demande un effort aux gens. J'assume ce moment. Mon seul regret est de ne pas avoir convaincu sur la nécessité de cette réforme."
"Il y a des gens en colère mais il y a des choses qui marchent. On ne peut pas regarder que ce qui ne marche pas".
Elisabeth Borne a ma confiance
Elle devra "bâtir un programme de gouvernement" et "élargir" la majorité.
Macron veut "réengager" un dialogue avec les partenaires sociaux sur les conditions de travail
"Le projet de toutes les oppositions, c'est le déficit"
Emmanuel Macron considère que "le projet de toutes les oppositions et de tous ceux qui s'opposent" à la réforme des retraites, "c'est le déficit", qu'il compare à une "formule magique".
"Qu'est-ce que c'est le déficit?", interroge le chef de l'Etat. "Ça veut dire, de fait, que vous choisissez de faire payer vos enfants parce que, aujourd'hui, vous refusez de décider avec clarté et courage."
Emmanuel Macron "regrette qu'aucune force syndicale n'ait proposé un compromis".
"C'est à nous d'entendre la colère légitime qui s'est exprimée lors de ces manifestations".
Sur sa chute de popularité
"Entre les sondages à court terme et l'intérêt du pays, je préfère l'intérêt du pays. Je suis prêt à endosser l'impopularité".
Sur les tensions lors des manifestations
On ne peut accepter ni les factieux ni les factions"
"Quand les États-Unis d'Amérique ont vécu ce qu'ils ont vécu au Capitole, quand le Brésil a vécu ce qu'il a vécu (...), je vous le dis très nettement", "on ne peut accepter ni les factieux ni les factions", a expliqué le chef de l'Etat en référence à des épisodes insurrectionnels vécus par les institutions dans ces deux pays. "On ne tolèrera aucun débordement", insiste-t-il.
Cela ne me fait pas plaisir de faire cette réforme, j'aurais préféré ne pas la faire mais elle est nécessaire. Il n'y a pas 36 solutions"
"La foule n'a pas de légitimité": sa réaction
"Des élus de la République ont subi des agressions inacceptables ces derniers jours. Ces propos clarifient. On respecte, on écoute, mais on ne peut pas tout accepter"
Il faut que la réforme "entre en vigueur d'ici la fin de l'année"
Le président Emmanuel Macron estime que sa réforme très contestée des retraites devait "entrer en vigueur d'ici la fin de l'année" car elle est "nécessaire".
"Cette réforme, elle est nécessaire ça ne me fait pas plaisir, j'aurais voulu ne pas la faire, mais c'est pour ça aussi que j'ai pris l'engagement de la faire", déclare le chef de l'Etat souhaitant une entrée en vigueur d'ici la fin de l'année "pour que les choses rentrent en place", et notamment que 1.8 million de retraités "commencent à être augmentés d'environ 600 euros par an en moyenne" et qu'"on commence à décaler l'âge légal de trois mois supplémentaires".
La prise de parole du président français commence.
Qu'attendent les Français de l'interview?
"Pas de dissolution, pas de remaniement, pas de référendum"
À la veille d'une nouvelle journée de mobilisation syndicale, et alors que des manifestations non autorisées et émaillées de tensions se poursuivent chaque soir dans toute la France, le chef de l'Etat entend réitérer et assumer ses choix.
Ses troupes ont d'ores et déjà prévenu qu'il n'allait ni dissoudre le Parlement, ni remanier le gouvernement, ni convoquer un référendum sur sa réforme décriée, qui prévoit le recul de l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans.
M. Macron a également contesté "la légitimité" de "la foule", face "au peuple qui s'exprime à travers ses élus", une déclaration rapportée par un parlementaire qui a encore attisé la colère des contestataires.
Bienvenue sur ce live
Très en retrait depuis le début de la contestation en janvier contre cette réforme phare de son quinquennat, le président français donne à 13H une interview sur les chaînes TF1 et France 2.