Zelensky appelle les Russes à "protester" contre la mobilisation
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté jeudi les Russies à "protester" contre la mobilisation sur le front ukrainien annoncée par le Kremlin ou à "se rendre" aux forces de Kiev.
"55.000 soldats russes ont été tués dans cette guerre en six mois (...) Vous en voulez davantage? Non? Alors protestez! Luttez! Fuyez! Ou rendez-vous" à l'armée ukrainienne, a-t-il lancé en russe dans son adresse vidéo traditionnelle. "Ce sont vos options pour survivre".
Et d'affirmer que les autorités russes s'apprêtent à mobiliser "jusqu'à un million d'hommes". Officiellement, Moscou a annoncé la veille la mobilisation dès mercredi de 300.000 réservistes.
"C'est l'heure du choix pour vous. Pour les hommes en Russie, c'est le choix de mourir ou vivre, devenir invalide ou préserver sa santé. Pour les femmes en Russie le choix consiste à perdre à jamais leurs maris, fils, petits-fils ou à tenter quand-même de les protéger contre la mort, contre la guerre, contre le seul homme", Vladimir Poutine, a encore lancé M. Zelensky.
Ursula von der Leyen s'oppose aux appels à un cessez-le-feu en Ukraine
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a fait part de son opposition aux appels à un cessez-le-feu en Ukraine.
"Je sais que certains appellent à la fin des combats, mais je dois dire que la réalité est telle: si la Russie arrête de combattre, la guerre est finie, si l'Ukraine arrête de combattre, il n'y aura plus d'Ukraine", a déclaré la cheffe de l'exécutif européen. Elle s'exprimait à l'université de Princeton aux États-Unis après avoir participé à l'Assemblée générale des Nations Unies à New York. "Il y a beaucoup en jeu, pas seulement pour l'Ukraine mais aussi pour l'Europe, pour la communauté internationale et pour l'ordre mondial", a poursuivi Mme von der Leyen.
L'Otan condamne fermement le projet russe de tenir "de prétendus référendums"
L'Otan a condamné jeudi "avec la plus grande fermeté le projet de tenir, dans les régions d'Ukraine en partie contrôlées par les forces armées russes, de prétendus référendums concernant le rattachement de ces territoires à la Fédération de Russie", a fait savoir l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord dans une déclaration.
"Les Alliés ne reconnaissent pas et ne reconnaîtront jamais l'annexion, illégale et illégitime, de la Crimée par la Russie. Les simulacres de référendum qui seront organisés dans les régions ukrainiennes de Donetsk, Louhansk, Zaporijia et Kherson n'ont aucune légitimité et constitueront une violation flagrante de la Charte des Nations Unies", a rappelé l'Otan.
L'organisation a également réaffirmé sa position quant à la mobilisation partielle en Russie décrétée par Vladimir Poutine. C'est "une nouvelle escalade dans la guerre" que la Russie mène "en toute illégalité" contre l'Ukraine. "Nous continuons de rejeter le discours irresponsable de la Russie en matière nucléaire. La Russie a les moyens de faire cesser le conflit. Elle doit immédiatement mettre fin à cette guerre et se retirer d'Ukraine", a-t-elle ajouté.
L'Otan a aussi rappelé son soutien à l'Ukraine. "Les Alliés demeurent déterminés à apporter un soutien politique et pratique à l'Ukraine." Il y a quelques jours, les autorités installées par Moscou dans quatre régions d'Ukraine - Donetsk, Louhansk, Zaporijia et Kherson - ont annoncé la tenue dans l'urgence les 23 et 27 septembre de "référendums" d'annexion par la Russie.
La Russie n'a aucun intérêt à participer à des pourparlers de paix avec Kiev
La Russie n'a aucun intérêt à participer à des pourparlers de paix avec Kiev pour mettre fin à la guerre qui a débuté en février, a déploré le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba lors d'une réunion du Conseil de sécurité.
"Le pouvoir russe ne vise qu'une solution militaire", a affirmé le chef de la diplomatie ukrainienne. Il a aussi accusé les diplomates russes d'un "niveau extraordinaire de mensonges".
Selon ce ministre ukrainien, la décision du président russe de partiellement mobiliser des réservistes des forces armées est presque un aveu de défaite. "Poutine a annoncé la mobilisation mais ce qu'il a vraiment annoncé au monde entier est sa défaite. Vous pouvez enrôler 300.000 ou 500.000 personnes, mais vous n'allez jamais gagner cette guerre", a signalé M. Kouleba.
Certains groupes cibles seront exemptés de la mobilisation, annonce la Défense russe
Certaines catégories de la population seront exemptées de la mobilisation militaire annoncée par le président russe Vladimir Poutine, a fait savoir jeudi le ministère russe de la Défense, cité par l'agence de presse russe TASS.
Les publics cibles bénéficiaires sont les employés de l'industrie de l'armement, les hommes jugés temporairement inaptes, ceux qui prennent soin d'un membre de la famille qui a besoin d'aide de manière régulière ou d'une personne handicapée, les pères de famille de quatre enfants ou plus et les fils de mères de cinq enfants ou plus qui ont moins de huit ans et qui sont élevés sans l'appui d'un homme.
Nombreux sont les Russes qui tentent de quitter leur pays, depuis que Vladimir Poutine a décidé mercredi de mobiliser 300.000 personnes supplémentaires pour renforcer les troupes qui ont envahi l'Ukraine le 24 février.
La Cour pénale internationale envoie de nouveaux enquêteurs en Ukraine
Karim Khan, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), a annoncé qu'il allait envoyer davantage de personnel en Ukraine pour enquêter sur les crimes de guerre dans l'est du pays. Il a fait cette déclaration jeudi lors d'une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies à New York.
En mai, la Cour pénale internationale a effectué "la plus grande mission de son histoire" en Ukraine. Depuis, il y a une présence permanente dans le pays. "Nous sommes maintenant dans une phase de travail médico-légale, objective et neutre, parfois laborieuse, pour rassembler les faits et séparer la vérité de la fiction", a déclaré M. Khan.
Le procureur a souligné que ce qu'il a vu jusqu'à présent "l'inquiète beaucoup". "Je me suis rendu trois fois en Ukraine et j'ai vu beaucoup de destructions, de souffrances et de dégâts qui me confortent dans l'idée qu'il existe des motifs suffisants de croire que des crimes relevant de la compétence de la Cour ont été commis", a-t-il souligné. "C'est un moment où nous devons collectivement montrer par des actions, et non par des mots, que la justice compte", a conclu M. Khan.
"Beaucoup" d'Ukrainiens remis à Kiev par Moscou, "torturés" en captivité
"Beaucoup" d'Ukrainiens remis à Kiev par Moscou à la faveur d'un important échange de prisonniers de guerre, ont été "brutalement torturés" en captivité, a affirmé jeudi un haut responsable ukrainien.
"Beaucoup d'eux ont été brutalement torturés", a déclaré lors d'une conférence de presse Kyrylo Boudanov, en charge du département du renseignement au sein du ministère de la Défense ukrainien, qui a participé à l'organisation de ce vaste échange annoncé mercredi par Kiev.
Pas de visas tchèques pour les déserteurs russes
La République tchèque ne délivrera pas de visas humanitaires aux Russes qui fuient leur pays pour éviter la mobilisation annoncée par le président Vladimir Poutine, a déclaré jeudi le ministre des Affaires étrangères.
Les Tchèques ont ainsi adopté une position différente à l'égard des déserteurs russes, comparé à d'autres pays de l'Union européenne, notamment l'Allemagne qui a déclaré jeudi qu'elle était prête à les accueillir.
10.000 volontaires ont demandé à être mobilisés en Ukraine en 24 heures, selon l'armée russe
Près de 10.000 personnes se sont portées volontaires pour être mobilisées pour l'offensive en Ukraine ces dernières 24 heures, après l'annonce de Vladimir Poutine, a affirmé jeudi l'état-major russe.
"Lors de la première journée de mobilisation partielle, environ 10.000 citoyens sont arrivés par eux-mêmes aux commissariats militaires, sans attendre leur convocation", a assuré à l'agence Interfax Vladimir Tsimlianski, un porte-parole de l'état-major.
À l'ONU, Lavrov rejette les accusations occidentales sur l'Ukraine
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a rejeté jeudi devant le Conseil de sécurité de l'ONU les accusations occidentales concernant la guerre en Ukraine, dénonçant pour sa part "l'impunité" de Kiev.
"Kiev doit son impunité à ses partenaires occidentaux", a affirmé le ministre russe devant ses homologues dont l'Ukrainien lors de cette réunion spéciale du Conseil de sécurité.
Blinken à l'ONU: "On ne peut pas laisser Poutine s'en tirer"
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a appelé jeudi la communauté internationale à contraindre le président russe Vladimir Poutine à rendre des comptes pour son invasion de l'Ukraine.
"On ne peut pas laisser le président Poutine s'en tirer comme ça", a déclaré le chef de la diplomatie américaine, lors d'une réunion du Conseil de sécurité sur l'Ukraine, en présence de la Russie.
"Cet ordre international qui nous réunit ici aujourd'hui et qu'on s'efforce de sauvegarder est mis en pièces devant nos yeux", a-t-il affirmé devant ses homologues du Conseil en dénonçant la récente escalade dont la tenue de référendums d'annexion dans les territoires sous contrôle russe.
"Que le président Poutine ait choisi cette semaine, alors que la plupart des dirigeants de ce monde se réunissent à l'ONU, pour mettre de l'huile sur le feu qu'il a allumé démontre son mépris total pour la Charte des Nations unies", a-t-il encore affirmé.
La réunion se tient en présence du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov mais celui-ci n'était pas assis à la table du Conseil pendant les discours des ministres, remplacé par son adjoint.
Le Kremlin dément les informations au sujet d'une mobilisation d'un million de réservistes
Le Kremlin a démenti une information de presse avançant que la Russie pourrait faire appel jusqu'à un million de réservistes dans le cadre de la mobilisation partielle annoncée cette semaine par le président russe Vladimir Poutine.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a qualifié de mensonges les informations publiées par le quotidien Novaya Gazeta.
Selon ce média, qui n'est plus publié en Russie, le président Poutine a donné carte blanche à son ministre de la Défense pour mobiliser jusqu'à un million d'hommes. Bien que cela était évoqué dans l'article 7 du décret du président, celui-ci a par la suite été classifié "pour usage officiel uniquement", selon le quotidien.
Ce média, cité par l'agence de presse allemande dpa, fait référence à des sources au sein du bureau présidentiel dans son article.
L'Allemagne est prête à accueillir des déserteurs russes
L'Allemagne est prête à accueillir des déserteurs de l'armée russe "menacés de grave répression", a déclaré la ministre allemande de l'Intérieur dans un entretien paru jeudi, au lendemain d'une annonce de mobilisation de réservistes russes pour combattre en Ukraine.
"Celui qui s'oppose courageusement à Poutine et se met ainsi en grand danger peut demander l'asile politique en Allemagne", a déclaré Nancy Faeser dans cette interview à l'édition dominicale du journal Frankfurter Allgemeine Zeitung, tandis que le ministre de la Justice Marco Buschmann a déclaré dans un tweet que les Russes fuyant leur pays étaient "les bienvenus".
Orban veut une levée des sanctions de l'UE d'ici fin 2022
Le Premier ministre nationaliste hongrois Viktor Orban, qui blâme régulièrement les sanctions de l'Union européenne (UE) contre la Russie, veut obtenir leur levée d'ici décembre, a rapporté jeudi un journal pro-gouvernement.
Lors d'une réunion interne du parti au pouvoir Fidesz, le dirigeant a appelé ses troupes "à faire tout leur possible pour s'assurer que l'Europe lève les sanctions au plus tard avant la fin de l'année", écrit Magyar Nemzet, au moment même où Bruxelles en envisage de nouvelles.
Contacté par l'AFP, le gouvernement a "confirmé" les informations de l'article.
M. Orban, soucieux de maintenir des liens de proximité avec le Kremlin, ne cesse de fustiger la stratégie de l'UE.
Il dénonce la flambée des prix provoquée par les sanctions, alors que la Hongrie est touchée par une inflation galopante et craint pour l'approvisionnement énergétique cet hiver sur fond de forte dépendance aux hydrocarbures russes.
Six morts dans une frappe sur un marché à Donetsk
Au moins six personnes ont été tuées et six autres blessées jeudi dans une frappe ayant touché un marché à Donetsk, bastion des séparatistes prorusses dans l'Est de l'Ukraine, a annoncé le chef de l'administration locale pro-Moscou.
"Selon les informations que l'on reçoit, six personnes sont mortes et six blessées dans le bombardement du marché Kryty", a indiqué sur Telegram Alexeï Koulemzine. Les médias séparatistes ont diffusé des images montrant un bus calciné et un cadavre ensanglanté sur la route, au milieu de bris de verre.
Le G7 condamne l'"escalade" russe et promet de nouvelles sanctions
Les ministres des Affaires étrangères du G7 "ont déploré l'escalade délibérée de la Russie, y compris la mobilisation partielle de réservistes et la rhétorique nucléaire irresponsable", à l'issue d'une rencontre en marge de l'Assemblée générale des Nations unies.
Les ministres de l'Allemagne, du Canada, des États-Unis, de la France, de l'Italie, du Japon et du Royaume-Uni, ainsi que le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell, ont également condamné "les référendums fictifs sur le territoire souverain de l'Ukraine", annoncés par les autorités pro-russes dans la région occupée du Donbass.
Le vote "ne peut pas être libre ou juste" alors que les forces russes sont présentes, ont-ils ajouté.
Le G7 devrait "prendre de nouvelles sanctions ciblées" et va "maintenir une pression économique et politique soutenue sur la Russie", selon le communiqué. "Nous allons étudier et adopter de nouvelles mesures restrictives, tant personnelles que sectorielles", a précisé M. Borell.
La Corée du Nord dément exporter des armes vers la Russie
La Corée du Nord a nié mercredi avoir fourni des armes à la Russie, ont rapporté les médias officiels, des semaines après que les États-Unis ont déclaré que Moscou se tournait vers Pyongyang pour reconstituer ses stocks épuisés par l'invasion de l'Ukraine.
Macron appelle à "mettre un maximum la pression" sur la Russie
Après le discours et les menaces de Poutine ce mercredi, le président français Emmanuel Macron a appelé "à mettre le maximum de pression sur Vladimir Poutine pour qu'il mette fin à cette guerre qui n'a pas de sens."
En marge de l'Assemblée générale de l'ONU, à New York, il a ajouté: "Je regrette le choix fait d'avoir recours à la mobilisation partielle et d'entraîner son pays et en particulier la jeunesse de son pays. Nous avons besoin de paix. J'en appelle à la raison et à la paix. Le choix fait va au contraire du sens de l'histoire et conduit à isoler la Russie dans le concert des nations."
Le président français a ensuite salué les déclarations de la Chine et de l'Inde, qui ont "appelé au cessez-le-feu" en Ukraine. "Et donc la Russie est de plus en plus isolée et est en train de s'engager dans une guerre qu'elle est la seule à vouloir et qui est illégale et illégitime".
La Corée du Nord dément exporter des armes vers la Russie
La Corée du Nord a nié mercredi avoir fourni des armes à la Russie, ont rapporté les médias officiels, des semaines après que les États-Unis ont déclaré que Moscou se tournait vers Pyongyang pour reconstituer ses stocks épuisés par l'invasion de l'Ukraine.
"Nous n'avons jamais exporté d'armes ou de munitions vers la Russie auparavant et nous n'envisageons pas d'en exporter", a déclaré un responsable du Bureau général de l'Équipement du ministère de la Défense dans un communiqué publié par l'Agence centrale de presse coréenne (KCNA).
Cette déclaration intervient après que la Maison Blanche a déclaré plus tôt en septembre que la Russie achetait des obus d'artillerie et des roquettes à la Corée du Nord communiste pour les utiliser dans sa guerre en Ukraine.
Allié de Moscou, Pyongyang, a affirmé dans le communiqué que Washington et "d'autres forces hostiles répandaient une rumeur de trafic d'armes" entre la Corée du Nord et la Russie. "Nous avertissons les États-Unis de cesser de faire des remarques imprudentes", a-t-on poursuivi, tout en soulignant que la Corée du Nord conserve le droit d'exporter du matériel militaire.
Washington "remercie" Zelensky et le prince héritier saoudien
Les Etats-Unis "remercient" le président ukrainien Volodymyr Zelensky et son gouvernement "d'avoir inclus deux citoyens américains dans l'échange de prisonniers annoncé aujourd'hui" avec la Russie, a déclaré le conseiller américain à la sécurité nationale Jake Sullivan.
"Nous remercions le prince héritier (Mohammed ben Salmane, ndlr) et le gouvernement saoudien d'avoir facilité" l'opération, a-t-il également écrit sur Twitter.
Plusieurs pays dénoncent la "militarisation" par la Russie de la centrale de Zaporijjia
Plusieurs pays, dont la France, ont dénoncé mercredi la "militarisation" par la Russie de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, ce qui menace la sécurité nucléaire.
Dans une déclaration conjointe adoptée à l'issue d'une réunion à New York, les ministres des Affaires étrangères d'Allemagne, du Canada, de France, d'Italie, du Royaume-Uni et d'Ukraine ainsi que les représentants de la Corée du sud, des États-Unis et de la Suisse ont souligné "avec force que la saisie et la militarisation par la Russie de la centrale nucléaire de Zaporijjia sont la cause fondamentale des menaces actuelles sur les plans de la sûreté et de la sécurité nucléaires".
"Nous rappelons que le risque accru d'un accident nucléaire demeurera dangereusement élevé tant que la Russie sera présente sur le site de Zaporijjia", ont-ils affirmé.
La situation à la centrale, la plus grande d'Europe, "se dégrade encore", a averti de son côté le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, ajoutant qu'on "ne (pouvait) pas se permettre le luxe d'attendre que quelque chose de catastrophique se produise".
L'UE examine de nouvelles sanctions contre la Russie
Le Haut représentant de l'UE pour la politique étrangère Josep Borrell a affirmé mercredi soir que les 27 examinaient de nouvelles sanctions contre la Russie après "l'escalade" annoncée par Moscou.
M. Borrell a fait cette déclaration à l'issue d'une réunion extraordinaire informelle des ministres des Affaires étrangères de l'UE à New York au cours de laquelle ils ont adopté une déclaration condamnant "avec force la dernière escalade de la Russie".
"Nous allons continuer à augmenter notre aide militaire et à étudier de nouvelles mesures restrictives" contre la Russie, a-t-il affirmé.
Londres promet son aide militaire à l'Ukraine "jusqu'à sa victoire"
Le Royaume-Uni continuera de fournir une aide militaire à l'Ukraine jusqu'à sa victoire contre la Russie, a promis mercredi soir la nouvelle Première ministre britannique Liz Truss devant l'Assemblée générale de l'ONU.
"À ce moment critique du conflit, je promets que nous maintiendrons ou augmenterons notre soutien militaire à l'Ukraine aussi longtemps qu'il le faudra (...) Nous ne serons tranquilles que lorsque l'Ukraine aura triomphé", a assuré Mme Truss à la tribune des Nations unies.
Mme Truss a estimé que le président russe Vladimir Poutine, qui a annoncé mercredi matin la mobilisation de centaines de milliers de réservistes, "tentait de justifier son échec catastrophique" en Ukraine. "Cela ne fonctionnera pas. L'alliance internationale est forte et l'Ukraine est forte", a lancé la cheffe du gouvernement britannique.
La Première ministre s'est engagée à ce que "le Royaume-Uni dépense d'ici à 2030 3% de son PIB pour la défense, préservant (sa) position de leader comme acteur de la sécurité en Europe".
Enfin, elle a plaidé pour un vaste plan économique libéral - une sorte d'"Otan économique": "Le G7 et nos partenaires, qui partagent la même vision, doivent agir comme une Otan économique, pour défendre collectivement notre prospérité".
Nouvel échange de prisonniers
L'Ukraine a annoncé mercredi l'échange avec la Russie de 215 militaires, dont des chefs de la défense de l'aciérie Azovstal dans la ville de Marioupol, symbole de la résistance à l'invasion russe.
Devant l’ONU, Zelensky exige un “juste châtiment” contre la Russie
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exigé mercredi devant l'ONU un "juste châtiment" contre la Russie, dénonçant avec force l'invasion de son pays par les troupes russes et appelant à la mise en place d'un tribunal spécial.