Orban veut une levée des sanctions de l'UE d'ici fin 2022
Le Premier ministre nationaliste hongrois Viktor Orban, qui blâme régulièrement les sanctions de l'Union européenne (UE) contre la Russie, veut obtenir leur levée d'ici décembre, a rapporté jeudi un journal pro-gouvernement.
Lors d'une réunion interne du parti au pouvoir Fidesz, le dirigeant a appelé ses troupes "à faire tout leur possible pour s'assurer que l'Europe lève les sanctions au plus tard avant la fin de l'année", écrit Magyar Nemzet, au moment même où Bruxelles en envisage de nouvelles.
Contacté par l'AFP, le gouvernement a "confirmé" les informations de l'article.
M. Orban, soucieux de maintenir des liens de proximité avec le Kremlin, ne cesse de fustiger la stratégie de l'UE.
Il dénonce la flambée des prix provoquée par les sanctions, alors que la Hongrie est touchée par une inflation galopante et craint pour l'approvisionnement énergétique cet hiver sur fond de forte dépendance aux hydrocarbures russes.
Le G7 condamne l'"escalade" russe et promet de nouvelles sanctions
Les ministres des Affaires étrangères du G7 "ont déploré l'escalade délibérée de la Russie, y compris la mobilisation partielle de réservistes et la rhétorique nucléaire irresponsable", à l'issue d'une rencontre en marge de l'Assemblée générale des Nations unies.
Les ministres de l'Allemagne, du Canada, des États-Unis, de la France, de l'Italie, du Japon et du Royaume-Uni, ainsi que le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell, ont également condamné "les référendums fictifs sur le territoire souverain de l'Ukraine", annoncés par les autorités pro-russes dans la région occupée du Donbass.
Le vote "ne peut pas être libre ou juste" alors que les forces russes sont présentes, ont-ils ajouté.
Le G7 devrait "prendre de nouvelles sanctions ciblées" et va "maintenir une pression économique et politique soutenue sur la Russie", selon le communiqué. "Nous allons étudier et adopter de nouvelles mesures restrictives, tant personnelles que sectorielles", a précisé M. Borell.
La Corée du Nord dément exporter des armes vers la Russie
La Corée du Nord a nié mercredi avoir fourni des armes à la Russie, ont rapporté les médias officiels, des semaines après que les États-Unis ont déclaré que Moscou se tournait vers Pyongyang pour reconstituer ses stocks épuisés par l'invasion de l'Ukraine.
Macron appelle à "mettre un maximum la pression" sur la Russie
Après le discours et les menaces de Poutine ce mercredi, le président français Emmanuel Macron a appelé "à mettre le maximum de pression sur Vladimir Poutine pour qu'il mette fin à cette guerre qui n'a pas de sens."
En marge de l'Assemblée générale de l'ONU, à New York, il a ajouté: "Je regrette le choix fait d'avoir recours à la mobilisation partielle et d'entraîner son pays et en particulier la jeunesse de son pays. Nous avons besoin de paix. J'en appelle à la raison et à la paix. Le choix fait va au contraire du sens de l'histoire et conduit à isoler la Russie dans le concert des nations."
Le président français a ensuite salué les déclarations de la Chine et de l'Inde, qui ont "appelé au cessez-le-feu" en Ukraine. "Et donc la Russie est de plus en plus isolée et est en train de s'engager dans une guerre qu'elle est la seule à vouloir et qui est illégale et illégitime".
L'UE examine de nouvelles sanctions contre la Russie
Le Haut représentant de l'UE pour la politique étrangère Josep Borrell a affirmé mercredi soir que les 27 examinaient de nouvelles sanctions contre la Russie après "l'escalade" annoncée par Moscou.
M. Borrell a fait cette déclaration à l'issue d'une réunion extraordinaire informelle des ministres des Affaires étrangères de l'UE à New York au cours de laquelle ils ont adopté une déclaration condamnant "avec force la dernière escalade de la Russie".
"Nous allons continuer à augmenter notre aide militaire et à étudier de nouvelles mesures restrictives" contre la Russie, a-t-il affirmé.
Londres promet son aide militaire à l'Ukraine "jusqu'à sa victoire"
Le Royaume-Uni continuera de fournir une aide militaire à l'Ukraine jusqu'à sa victoire contre la Russie, a promis mercredi soir la nouvelle Première ministre britannique Liz Truss devant l'Assemblée générale de l'ONU.
"À ce moment critique du conflit, je promets que nous maintiendrons ou augmenterons notre soutien militaire à l'Ukraine aussi longtemps qu'il le faudra (...) Nous ne serons tranquilles que lorsque l'Ukraine aura triomphé", a assuré Mme Truss à la tribune des Nations unies.
Mme Truss a estimé que le président russe Vladimir Poutine, qui a annoncé mercredi matin la mobilisation de centaines de milliers de réservistes, "tentait de justifier son échec catastrophique" en Ukraine. "Cela ne fonctionnera pas. L'alliance internationale est forte et l'Ukraine est forte", a lancé la cheffe du gouvernement britannique.
La Première ministre s'est engagée à ce que "le Royaume-Uni dépense d'ici à 2030 3% de son PIB pour la défense, préservant (sa) position de leader comme acteur de la sécurité en Europe".
Enfin, elle a plaidé pour un vaste plan économique libéral - une sorte d'"Otan économique": "Le G7 et nos partenaires, qui partagent la même vision, doivent agir comme une Otan économique, pour défendre collectivement notre prospérité".
Devant l’ONU, Zelensky exige un “juste châtiment” contre la Russie
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exigé mercredi devant l'ONU un "juste châtiment" contre la Russie, dénonçant avec force l'invasion de son pays par les troupes russes et appelant à la mise en place d'un tribunal spécial.