La Belgique va fournir 2.000 mitrailleuses et du carburant à l'armée ukrainienne
"L'Ukraine a demandé à la Belgique du carburant en quantité pour approvisionner ses troupes. Notre pays a accepté et fournira 3.800 tonnes de fuel. La Belgique fournira aussi 2.000 mitrailleuses à l'armée ukrainienne. Une analyse plus approfondie des demandes continue", écrit Alexander De Croo.
Kiev durcit le couvre-feu, toute personne dans la rue après 17H00 traitée en ennemi
Le maire de la capitale ukrainienne a annoncé samedi un durcissement du couvre-feu en place en raison de l'invasion russe, avertissant que toute personne se trouvant dans la rue entre 17H00 et 08H00 serait traitée en ennemi.
"Tous les civils qui seront dans la rue pendant le couvre-feu seront considérés comme des membres des groupes de sabotage et de reconnaissance de l'ennemi", a indiqué Vitali Klitschko sur Telegram.
Le président Zelensky affirme avoir "cassé le plan" de la Russie
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré samedi avoir "cassé le plan" de la Russie au troisième jour de l'invasion de son pays, appelant les Russes à dire à Vladimir Poutine d'arrêter la guerre.
"Nous avons tenu bon et repoussons avec succès les attaques ennemies. Les combats continuent dans de nombreuses villes et régions du pays, mais (...) c'est notre armée qui contrôle Kiev et les principales villes autour de la capitale", a dit M. Zelensky dans une vidéo sur Facebook.
SWIFT
Le président ukrainien a aussi appelé l'Allemagne et la Hongrie à avoir le "courage" à approuver l'exclusion de la Russie du système interbancaire SWIFT, une mesure examinée par l'UE en réaction à l'invasion russe de l'Ukraine et à laquelle Berlin et Budapest sont réticents.
"Quasiment tous les pays de l'UE sont déjà pour l'exclusion de la Russie du SWIFT", a affirmé M. Zelensky. "J'espère que l'Allemagne et la Hongrie trouveront le courage de soutenir cette décision", a-t-il souligné.
198 civils tués depuis le début de l'invasion russe
Le ministre ukrainien de la Santé a fait état samedi de 198 civils tués, dont trois enfants, et plus d'un millier de blessés depuis le début de l'invasion russe du pays il y a trois jours.
"Malheureusement, selon les données opérationnelles, 198 personnes sont mortes aux mains des envahisseurs, dont trois enfants, et 1.115 sont blessées, dont 33 enfants", a indiqué le ministre Viktor Liachko sur Facebook.
"La situation est sous contrôle à Kiev"
Le gouvernement ukrainien affirme avoir la situation à Kiev sous contrôle. Cependant, les troupes russes pourraient essayer de faire pénétrer un grand nombre de soldats et d'équipements militaires dans la ville, a rapporté un conseiller du président Volodymyr Zelensky.
Selon le conseiller, des saboteurs russes opéraient dans la capitale, mais les forces de sécurité ukrainiennes ont réussi à leur tendre une embuscade. Dans les banlieues, selon le conseiller, les troupes ukrainiennes ont combattu les assaillants russes. "Tant dans la ville elle-même que dans la périphérie de Kiev, la situation est sous contrôle", a déclaré M. Podolak.
Coups de feu à proximité du gouvernement, un immeuble résidentiel touché par un missile
Des coups de feu ont été entendus samedi matin à proximité des bâtiments du gouvernement ukrainien à Kiev, a déclaré un témoin à l'agence de presse Reuters. Des tirs sont en cours dans la zone. Un immeuble résidentiel a en outre été touché par un missile dans la capitale ukrainienne, a-t-on appris samedi matin.
L'Ukraine a précédemment fait état d'une attaque contre une base militaire située à quelque 7 kilomètres du centre de la ville, attaque qui, selon l'armée ukrainienne, a été repoussée.
Des photos montraient des incendies et des tirs étaient à entendre sur des vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux. D'autres quartiers de la ville sont concernés par des tirs et explosions. C'est le cas notamment du quartier d'Obolon au nord de la ville.
Les forces armées ukrainiennes ont déclaré samedi avoir repoussé une attaque nocturne de soldats russes contre l'une de leurs positions le long de la principale artère de circulation de Kiev. "L'attaque a été repoussée", peut-on lire dans un message de l'armée ukrainienne sur Facebook. Aucun autre détail n'a été donné sur le lieu exact de l'affrontement.
Au moins 35 personnes dont deux enfants ont été blessées dans la nuit de vendredi à samedi lors de combats à Kiev, d'après un bilan du maire de la capitale ukrainienne arrêté à 6h00.
Volodymyr Zelensky appelle à ne pas déposer les armes
Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, le président Volodymyr Zelensky a appelé samedi les Ukrainiens à ne pas déposer les armes et à défendre Kiev alors que les troupes russes ont lancé une offensive pour prendre le contrôle de la capitale.
"Je suis là. On ne va pas déposer les armes et on va défendre notre pays. C'est notre pays, ce sont nos enfants et nous allons les protéger", a-t-il déclaré. Il a appelé à ne pas croire les "fausses informations" circulant sur internet selon lesquelles il aurait demandé à son armée de se rendre.
Plus tôt, alors que le gouvernement avait proposé d'évacuer le président ukrainien face à la menace, ce dernier avait répondu: "C’est ici qu’est le combat. J’ai besoin de munitions, pas d’un taxi."
Kiev se bat pour éviter de tomber aux mains des Russes
L'armée ukrainienne et les forces russes s'affrontent à Kiev samedi matin pour le contrôle de la capitale de l'Ukraine, deux jours après le lancement d'une invasion du pays ordonnée par Vladimir Poutine.
Des combats ont eu lieu sur l'avenue de la Victoire, une des artères principales de la capitale ukrainienne, quelques heures après un dramatique appel à la mobilisation lancé par le président Volodymyr Zelensky.
"A Kiev, de violents combats se poursuivent. L'armée ukrainienne repousse des saboteurs russes", a indiqué samedi, vers 03H30 GMT, le Service des communications spéciales ukrainien. Sur Facebook, l'armée de terre ukrainienne a dit de son côté avoir détruit une colonne de cinq véhicules militaires russes, dont un char, près de la station de métro Beresteiska, située sur l'avenue de la Victoire, dans le nord-ouest de la capitale.
À 00H30 GMT, le Service des communications spéciales ukrainien a affirmé que les forces russes essayaient d'attaquer une centrale électrique dans le quartier de Troieshchyna, au nord-est de Kiev.
Les habitants de la ville ont été invités à rester dans leurs abris ou, s'ils sont chez eux, à ne pas s'approcher des fenêtres. La sirène d'alerte anti-aérienne a aussi été déclenchée à l'aube à Kharkiv, une grande ville de l'est de l'Ukraine proche de la frontière russe, selon le Service des communications spéciales.
L'armée de terre ukrainienne a également fait aussi état de "violents" combats à 30 km au sud-ouest de la capitale, où les Russes "essayent de faire débarquer des parachutistes".
Les Russes vont "tenter de s'emparer" de Kiev cette nuit, selon Zelensky
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé samedi que l'armée russe allait tenter d'attaquer et de s'emparer de Kiev dans la nuit, au moment où des combats se poursuivent dans la capitale.
"Nous ne pouvons pas perdre la capitale. Je m'adresse à nos défenseurs, hommes et femmes de tous les fronts: cette nuit, l'ennemi va utiliser toutes ses forces pour briser nos défenses de la façon la plus vile, dure et inhumaine. Cette nuit, ils vont tenter de s'emparer" de Kiev, a-t-il affirmé dans une adresse vidéo publiée sur le site de la présidence.
"Aujourd'hui a été un jour difficile mais vaillant. Nous combattons pour notre Etat sur tous les fronts, au Sud, à l'Est, au Nord et dans beaucoup des villes de notre beau pays", a-t-il ajouté.
La Belgique participera au déploiement de la Force de réaction de l'Otan
La Belgique prendra ses responsabilités et mettra des militaires à disposition de la Force de réaction de l'Otan (NRF), dont l'organisation a annoncé vendredi approuver le déploiement. Le Premier ministre Alexander De Croo a tenu ce discours vendredi soir au JT de la VRT.
Les unités de cette force de réaction seront déployées sur le flanc est du territoire de l'Otan, mais le secrétaire général Jens Stoltenberg n'a pas précisé où exactement.
La Belgique a reçu la demande de mettre des troupes à disposition. "Nous allons prendre nos responsabilités par rapport à cela", a indiqué le Premier ministre, interrogé à ce sujet.
L'Otan déploie des éléments de sa Force de réaction pour réagir à toute éventualité
L'Otan a commencé à déployer des éléments de sa force de réaction pour renforcer encore son dispositif de défense et être en mesure de réagir rapidement à toute éventualité après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, a annoncé vendredi le secrétaire général de l'Otan.
"Les forces ukrainiennes se battent courageusement et sont en mesure d'infliger des dommages aux forces russes qui les envahissent", a affirmé Jens Stoltenberg. "Nous déployons pour la première fois la Force de réaction au titre de la défense collective pour éviter des débordements sur le territoire de l'Alliance", a-t-il précise à l'issue d'un sommet des dirigeants de l'Alliance organisé en visioconférence.
"Nous sommes tous ici" à Kiev, dit le président ukrainien Zelensk
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré vendredi se trouver à Kiev pour "défendre" l'Ukraine malgré l'avancée des troupes russes, dans une vidéo où il apparaît avec ses collaborateurs devant le bâtiment de la présidence.
"Nous sommes tous ici, nos militaires sont ici, les citoyens, la société, nous sommes tous ici, à défendre notre indépendance, notre Etat", a déclaré M. Zelensky aux côtés notamment du Premier ministre Denys Chmygal, de son chef de cabinet et d'un proche conseiller.
Le Conseil de l'Europe "suspend" la Russie
Le Conseil de l'Europe a décidé vendredi de "suspendre" toute participation des diplomates et délégués russes aux principales instances de l'organisation paneuropéenne "avec effet immédiat", en réponse à "l'attaque armée" contre l'Ukraine.
Cette décision ne concerne toutefois pas la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), le bras judiciaire du Conseil de l'Europe, qui continuera d'offrir sa protection aux citoyens russes, a précisé l'organisation internationale dans un communiqué.
Les troupes russes bloquent Kiev depuis l'ouest
Les parachutistes russes ont pris l'aéroport de Gostomel, situé à l'extérieur de Kiev, et ont bloqué la capitale ukrainienne depuis l'ouest, rejoignant ainsi le corps principal des troupes aéroportées russes, a déclaré vendredi le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov.
Poutine appelle l'armée ukrainienne à renverser le gouvernement, "clique de drogués et de nazis"
Le président russe Vladimir Poutine a appelé vendredi les militaires ukrainiens à "prendre le pouvoir" à Kiev en renversant le président Volodymyr Zelensky et son entourage, qu'il a qualifiés de "néonazis" et de "drogués".
"Prenez le pouvoir entre vos mains. Il me semble qu'il sera plus facile de négocier entre vous et moi", a lancé M. Poutine à l'armée ukrainienne dans une intervention retransmise à la télévision russe, affirmant ne pas combattre des unités de l'armée mais des formations nationalistes qui se comportent "comme des terroristes" utilisant des civils "comme des boucliers humains".
Nicolas Sarkozy à l'Élysée: "L'Otan ne fonctionne pas"
"Il va falloir faire preuve d'imagination et de créativité pour créer les conditions de l'installation de nouvelles institutions multilatérales. Aujourd'hui, plus rien ne marche. L'Otan, le G7 et le G20, ça ne fonctionne pas. Ni même l'Onu qui hésite entre apathie et immobilisme", a déclaré l'ancien président français après une réunion avec Emmanuel Macron et François Hollande à l'Élysée.
L'Europe va "sévèrement sanctionner" Poutine et Lavrov, confirme l'Allemagne
L'UE va "sévèrement sanctionner" le président russe Vladimir Poutine et son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov pour leur responsabilité dans l'invasion de l'Ukraine, a déclaré la chef de la diplomatie allemande Annalena Baerbock ce vendredi à Bruxelles.
"Ce qui est important aujourd'hui, c'est que M. Poutine et M. Lavrov, qui sont responsables de cette situation, seront maintenant sévèrement sanctionnés par l'Union européenne", a-t-elle dit à son arrivée pour une réunion des ministres des Affaires étrangères des Vingt-Sept qui doivent approuver un paquet de sanctions annoncé jeudi soir.
L'Europe va geler les avoirs de Poutine et Lavrov
Les États membres de l'Union européenne se sont mis d'accord pour sanctionner le président russe Vladimir Poutine et son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov par le gel de leurs avoirs.
Les avoirs de Poutine et Lavrov gelés en Europe?
Selon le Financial Times, l'agence Reuters et la RTBF, l'Union européenne serait sur le point de prendre des sanctions inédites à l'égard du président russe Vladimir Poutine et son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avec un gel de leurs avoirs en Europe.
Poutine prêt à envoyer une délégation à Minsk
Le président russe Vladimir Poutine est prêt à envoyer une délégation dans la capitale de son allié bélarusse, Minsk, pour des pourparlers avec l'Ukraine qu'il a envahie, a affirmé vendredi son porte-parole cité par les agences russes.
"Vladimir Poutine est disposé à envoyer à Minsk une délégation russe au niveau des ministères de la Défense et des Affaires étrangères et de l'administration présidentielle pour des négociations avec une délégation ukrainienne" a dit Dmitri Peskov.
Alexander De Croo veut placer Vladimir Poutine sur la liste des sanctions
Le gouvernement belge estime que le président russe, Vladimir Poutine, doit personnellement être inscrit sur la liste des sanctions de l'Union européenne, a indiqué vendredi le Premier ministre, Alexander De Croo, à l'issue d'une réunion de l'exécutif fédéral.
De Croo: "L'étau autour des personnes au pouvoir à Moscou et de l'élite économique doit être serré autant que possible"
"Les images que nous voyons aujourd'hui en provenance d'Ukraine sont des images qui nous ramènent à la Seconde Guerre mondiale", explique le Premier ministre Alexander De Croo (Open Vld). "Les images de villes bombardées, de civils devant s'abriter dans les stations de métro, ce sont des images improbables. Nous sommes particulièrement préoccupés par la violence de la guerre. Ce sont des violations très graves du droit international, des vies civiles innocentes sont jetées par les fenêtres."
"L'étau autour des personnes au pouvoir à Moscou et de l'élite économique doit être serré autant que possible. Il est important que nous puissions les frapper là où ça fait mal"
Le président ukrainien appelle les Européens aguerris à venir combattre en Ukraine
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a invité vendredi les Européens ayant une expérience du combat à se rendre en Ukraine pour repousser l'invasion de l'armée russe.
"Si vous avez une expérience du combat (...) vous pouvez venir dans notre pays pour défendre l'Europe", a déclaré M. Zelensky.
Dans le même temps, le président ukrainien a jugé trop "lente" la réponse européenne à l'invasion russe et demandé que toutes les mesures de représailles soient "sur la table".
Les soldats ukrainiens défendent le centre-ville de Kiev
Les troupes russes s'approchent du cœur de la capitale ukrainienne. Selon le ministère de la Défense, les Russes se trouvent dans le quartier d'Obolon, dans le nord de la ville, à environ 9 kilomètres du bâtiment du parlement. Des images montrent des soldats de la Garde nationale ukrainienne prenant position dans le centre de Kiev.
La Russie prête à des négociations si l'Ukraine "dépose les armes"
La Russie est prête à des négociations avec les autorités ukrainiennes si l'Ukraine "dépose des armes", a déclaré vendredi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.
"Nous sommes prêts à des négociations, à n'importe quel moment, dès que les forces armées ukrainiennes entendront notre appel et déposeront les armes", a-t-il dit, lors d'une conférence de presse, au lendemain du déclenchement de l'offensive russe en Ukraine.
La Russie veut "libérer les Ukrainiens de l'oppression"
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a assuré vendredi que l'objectif de l'invasion russe de l'Ukraine était de "libérer" les Ukrainiens "de l'oppression", laissant entendre que Moscou comptait renverser le pouvoir en place.
"Le président Poutine a pris la décision de cette opération militaire spéciale de démilitarisation et de dénazification de l'Ukraine pour que, libérés de cette oppression, les Ukrainiens puissent librement choisir leur avenir", a-t-il dit, lors d'une rencontre avec des responsables séparatistes prorusses de l'Est ukrainien.
Le point sur les combats autour de Kiev
Des combats étaient en cours vendredi matin dans un quartier nord de la ville de Kiev, a constaté un journaliste de l'AFP, alors que les forces armées russes semblent resserrer l'étau autour de la capitale ukrainienne.
Selon Moscou, 118 sites d'infrastructures militaires ukrainiennes sont paralysés
Jusqu'à présent, la Russie a paralysé les opérations de 118 sites d'infrastructures militaires ukrainiennes, dont 11 aéroports militaires, affirme vendredi matin le ministère de la Défense à Moscou.
Cinq avions de combat ukrainiens, un hélicoptère et cinq drones auraient également été abattus, selon un communiqué du porte-parole du ministère Igor Konashenkov. L'authenticité de ses déclarations n'a pas pu être vérifiée de manière indépendante.
Il a confirmé que les parachutistes russes avaient capturé l'ancienne centrale nucléaire de Tchernobyl, située à un peu moins de 70 kilomètres de la capitale ukrainienne, Kiev.
Les forces russes approchent de Kiev depuis le nord-est et l'est
Informations apportées par l'armée ukrainienne
"Faites des cocktails Molotov"
Les autorités ukrainiennes confirment que des troupes russes se trouvent près de Kiev, la capitale ukrainienne. Le ministère de la Défense indique sur Twitter que les Russes ont atteint le quartier d'Obolon, dans le nord, à environ 9 kilomètres du Parlement.
Le ministère appelle les habitants à fabriquer des cocktails Molotov avec lesquels ils pourront attaquer les soldats russes. "Faites des cocktails Molotov, neutralisez l'occupant", peut-on lire sur les médias sociaux.
Combats à l'intérieur de Kiev
Des combats étaient en cours vendredi matin dans un quartier nord de la ville de Kiev, a constaté un journaliste de l'AFP, alors que les forces armées russes semblent resserrer l'étau autour de la capitale ukrainienne.
Des échanges de tirs et des explosions ont été entendus dans le quartier d'Oblonsky, tandis que plusieurs détonations sourdes étaient aussi entendues depuis le centre-ville.
Le ministère ukrainien de la Défense a indiqué sur sa page Facebook qu'il s'agissait d'une opération de sabotage des forces russes menée par un commando de soldats en reconnaissance.
Dans ce même message, le ministère ukrainien demande aux civils du quartier de prendre les armes.
"Nous demandons aux citoyens de nous informer des mouvements ennemis, faites des cocktails molotov, neutralisez l'occupant!", est-il écrit dans ce message.
137 "héros" ont été tués - La Russie devra "parler" à l'Ukraine "tôt ou tard" pour mettre fin aux combats
"La Russie s'est engagée sur la voie du mal, mais l'Ukraine se défend et ne renoncera pas à sa liberté", a déclaré le Président ukrainien Zelensky. Son emprise sur le pouvoir étant de plus en plus ténue, il a appelé jeudi à des sanctions encore plus sévères que celles imposées par les alliés occidentaux et a ordonné une mobilisation militaire totale qui durerait 90 jours.
Dans un discours vidéo, M. Zelensky a déclaré que 137 "héros", dont 10 officiers militaires, avaient été tués et 316 personnes blessées. Parmi les morts figurent des gardes-frontières de l'île de Zmiinyi, dans la région d'Odessa, qui a été reprise par les Russes.
Nouvelles explosions à Kiev, alerte aérienne dans la ville occidentale de Lviv
Selon CNN, trois autres explosions ont été entendues dans la capitale ukrainienne, Kiev, vendredi matin. Des témoins rapportent à l'agence de presse Reuters que dans la ville de Lviv, à l'ouest du pays, l'alarme aérienne retentit.
Plusieurs pays occidentaux ont transféré leurs ambassades à Lviv au début du mois. Pas de bombardements ni explosions à déplorer pour l'instant.
Dans un discours à la nation prononcé tôt ce matin, le président ukrainien Zelensky a confirmé les rapports d'attaques de missiles russes. Selon le Président, les attaques ont commencé à 4 heures du matin, heure locale. Il a également déclaré que les forces terrestres russes ont été largement arrêtées par l'armée ukrainienne.
Le président ukrainien décrète la mobilisation générale
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a décrété la mobilisation générale.
Macron a demandé à Poutine "l'arrêt immédiat" de l'offensive
Le président français Emmanuel Macron a appelé jeudi le président russe Vladimir Poutine pour "exiger l'arrêt immédiat" de l'offensive menée par l'armée russe en Ukraine, a indiqué la présidence française.
"Après avoir parlé au président ukrainien, et en concertation avec lui, le président a appelé Vladimir Poutine pour exiger l'arrêt immédiat des opérations militaires russes, en rappelant que la Russie s'exposait à des sanctions massives", a indiqué l'Élysée alors qu'Emmanuel Macron participait à un sommet européen exceptionnel à Bruxelles.
L'Otan aussi est une "alliance nucléaire", répond la France à Vladimir Poutine
L’Otan est aussi une “alliance nucléaire”, a averti jeudi le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, alors que la Russie agite la menace nucléaire en cas d’entrave à son offensive en Ukraine. Le chef de la diplomatie française a qualifié le président russe de "cynique" et de "dictateur".
Des sanctions européennes "massives" annoncées contre Moscou
Des sanctions européennes "massives" ont été annoncées par les 27 contre la Russie dans les secteurs de l'énergie, de la finance et des transports, a déclaré Charles Michel, président du Conseil européen (conseil des États membres) sur Twitter.
Complément d'information dans quelques instants.
Joe Biden prend la parole
Le président américain s'exprime pour la première fois depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine. "Poutine est l'agresseur. Il a choisi cette guerre. Lui et son pays en subiront les conséquences". Il va devenir "un paria sur la scène internationale", a-t-il ajouté.
Joe Biden a annoncé de nouvelles sanctions économiques et des restrictions d'exportation vers la Russie.
"Nous allons limiter leur accès à l'économie mondiale"
"Tous leurs actifs aux États-Unis seront bloqués"
Les États-Unis défendront "le moindre pouce de territoire de l'Otan" mais n'enverront pas de troupes en Ukraine, a-t-il précisé.
Manifestation à Bruxelles devant la représentation permanente russe auprès de l'Union européenne
La Russie a pris le contrôle de la centrale de Tchernobyl
La Russie a pris le contrôle de la centrale de Tchernobyl, a indiqué jeudi soir la présidence ukrainienne.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait annoncé plus tôt la prise de contrôle par les Russes d'un aéroport militaire situé à une quarantaine de kilomètres de Kiev, la capitale de l'Ukraine.
La Russie prend le contrôle de Tchernobyl
Les forces russes ont pris le contrôle de l'ancienne centrale nucléaire de Tchernobyl, dans le nord de l'Ukraine.
L'allocution de Joe Biden retardée à 19h30
Le président américain Joe Biden prendra la parole à 19h30 (heure belge) pour évoquer la riposte des États-Unis à l'invasion de l'Ukraine, une heure plus tard qu'initialement prévu, a fait savoir jeudi la Maison-Blanche.
Cette première prise de parole du président américain depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie est particulièrement attendue.
Les dégâts de l'attaque russe aux portes de Kiev
Les Russes ont mis la main sur un aéroport militaire situé à une quarantaine de kilomètres de Kiev, la capitale de l'Ukraine, a annoncé jeudi le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Selon M. Zelensky, qui s'exprimait dans un discours vidéo, l'aéroport a été pris par les forces russes mais le débarquement de parachutistes à Gostomel, où il est situé, a été "bloqué" et les forces ukrainiennes ont "reçu l'ordre de les détruire".
Le président ukrainien a promis de reprendre l'aéroport.
"Aucun autre moyen" pour défendre la Russie, affirme Poutine
La Russie n'avait "pas d'autre moyen" pour se défendre que de lancer ses forces en Ukraine, a affirmé jeudi le président Vladimir Poutine, au moment où l'armée russe est en train de mener une invasion de ce pays voisin.
"Ce qui se déroule actuellement relève de mesures contraintes car on ne nous a laissé aucun autre moyen de procéder autrement", a déclaré M. Poutine lors d'une réunion télévisée avec des hommes d'affaires à Moscou.
L'invasion russe de l'Ukraine, "une menace sérieuse pour l'ordre international", dénonce le G7
L'invasion russe de l'Ukraine, déclenchée jeudi par le président Vladimir Poutine, constitue "une menace sérieuse pour l'ordre international", affirment les pays du G7 dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion en visioconférence.
"Cette crise constitue une menace sérieuse pour l'ordre international fondé sur des règles, avec des ramifications bien au-delà de l'Europe", ont souligné les dirigeants du groupe des pays les plus industrialisés de la planète, dont l'Allemagne assure cette année la présidence. "Rien ne justifie la modification par la force de frontières internationalement reconnues", ont-ils ajouté.
"Du mauvais côté de l'histoire"
"Le président Poutine a réintroduit la guerre en Europe. Il s'est mis du mauvais côté de l'histoire", poursuit le communiqué, qui condamne une attaque "non provoquée et complètement injustifiée".
Kiev demande d'exclure la Russie du système Swift
Kiev a exigé jeudi que la Russie soit exclue du système de messagerie interbancaire Swift, rouage essentiel de la finance mondiale, pour la punir de son invasion de l'Ukraine.
"Nous exigeons d'exclure la Russie de Swift et d'introduire une zone d'exclusion aérienne au-dessus de l'Ukraine", a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur Twitter après un entretien téléphonique avec son homologue français Emmanuel Macron.
Ceux qui s'opposent à une exclusion de la Russie du système Swift auront "le sang d'innocents hommes, femmes et enfants de l'Ukraine sur les mains", a renchéri le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba dans un tweet.
L'offensive russe vise à "décapiter" le pouvoir à Kiev
L'offensive russe en Ukraine vise à "décapiter" le gouvernement à Kiev et installer à la place un régime favorable à Moscou, a affirmé jeudi un responsable militaire américain.
"Fondamentalement, ils ont l'intention de décapiter le gouvernement et d'installer leur propre gouvernance", a-t-il déclaré.
La Russie promet une réplique "sévère" aux sanctions de l'UE
La Russie a promis une réplique "sévère" aux sanctions européennes devant être prises à son encontre, assurant que celles-ci "n'empêcheront pas" l'assistance de Moscou aux séparatistes dans la guerre contre l'Ukraine.
"Conformément au principe de réciprocité, qui est à la base du droit international, nous prendrons des mesures de rétorsion sévères", a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
Nouvelle flambée des prix de l'électricité et du gaz en Europe
L'invasion russe de l'Ukraine fait à nouveau flamber les prix de l'électricité et du gaz.
Celui de l'électricité atteint un niveau record en Belgique.
Le prix du gaz pour une livraison en mars a augmenté de 40% jeudi, pour atteindre 125 euros du mégawattheure.
Celui de l'électricité a crû dans la même proportion pour atteindre 300 euros/MWh.
Joe Biden s'exprimera à 18h30
Le président américain Joe Biden s'adressera jeudi à 18h30 (heure belge) aux Américains à propos "de l'attaque non provoquée et injustifiée de l'Ukraine par la Russie", a fait savoir la Maison Blanche dans un communiqué.
Il doit évoquer la riposte des États-Unis, qui ont promis d'ébranler profondément l'économie et la finance russes, après s'être concerté avec ses homologues du G7.
Des combats à Tchernobyl
Des combats sont en cours près du dépôt des déchets nucléaires de la centrale de Tchernobyl (Ukraine) où les forces russes ont pénétré depuis le Bélarus, a annoncé jeudi le conseiller du ministère de l'Intérieur Anton Guerachtchenko.
"Les troupes des occupants sont entrées depuis le Bélarus dans la zone de la centrale de Tchernobyl. Les membres de la Garde nationale qui protègent le dépôt opposent une résistance obstinée", a-t-il écrit sur Telegram.
La Russie dit avoir détruit 74 installations militaires, dont 11 aérodromes
L'armée russe a affirmé jeudi avoir détruit 74 installations militaires, dont 11 aérodromes, en Ukraine, où Moscou a lancé dans la matinée une opération militaire d'envergure.
"À la suite des frappes des forces armées russes, 74 installations terrestres de l'infrastructure militaire ukrainienne ont été mises hors service. Cela comprend 11 aérodromes de l'armée de l'air", a annoncé à la télévision le porte-parole du ministère russe de la Défense, le général Igor Konachenkov.
De Croo: "Si nous n'agissons pas, Poutine ne s'arrêtera pas une fois l'Ukraine sous son joug"
La Belgique prendra avec ses alliés de l'OTAN les mesures nécessaires pour "intensifier la dissuasion et la défense", a expliqué jeudi le Premier ministre, Alexander De Croo, dans une déclaration prononcée devant la Chambre à la suite de l'agression armée de la Russie contre l'Ukraine. Mais ces actions seront toujours préventives, proportionnelles et veilleront à ne pas provoquer d'escalade.
Au niveau national, les précautions nécessaires seront prises afin de protéger les infrastructures critiques de la Belgique.
Un Conseil européen extraordinaire se réunira à 20h à Bruxelles. Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE annonceront de nouvelles sanctions contre la Russie.
"Il s'agit du plus lourd paquet de sanctions de l'histoire de l'Union. Le temps des sanctions graduelles est révolu. Si nous n'agissons pas, Poutine ne s'arrêtera pas une fois l'Ukraine sous son joug", a averti M. De Croo.
Selon lui, ce qui se joue aujourd'hui ne touche pas seulement l'Ukraine mais concerne la sécurité de toute l'Europe.
La guerre en Europe, voilà ce qui arrive lorsque la vérité n'a plus d’importance (analyse)
Quelles leçons pouvons-nous déjà tirer de la guerre déclenchée par les Russes en Ukraine? Que près de huit décennies après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’Europe n'est pas à l'abri de la violence des armes? Qu’être pacifiste, c’est bien, mais peut-être aussi un peu naïf? Que nous cherchons les ennuis en nous rendant dépendants de régimes douteux en termes d’approvisionnement énergétique, de matières premières et de main-d’œuvre bon marché? Tout cela semble se vérifier. Cependant, le danger qui devrait nous préoccuper avant tout est la menace mortelle des fausses nouvelles.
Plus de 40 soldats et une dizaine de civils tués
Au moins 40 soldats et une dizaine de civils ont été tués jeudi aux premières heures de l'invasion russe de l'Ukraine, a annoncé à la presse un conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky.
"Je sais que plus de 40 militaires ukrainiens ont été tués et plusieurs dizaines blessés et il est question d'une dizaine de civils tués", à travers le pays, a déclaré Oleksiy Arestovych. Ces pertes sont causées par des frappes aériennes et de missiles jeudi matin, a-t-il précisé.
Les forces terrestres russes entrent en Ukraine
Des forces terrestres russes sont entrées sur le territoire ukrainien, notamment depuis la Crimée annexée, ont indiqu les garde-frontières ukrainiens alors que Moscou a lancé une opération militaire dans le pays.
"Des véhicules militaires russes, y compris des blindés, ont violé la frontière dans les régions de Tcherniguiv (nord, frontière bélarusse), Soumy (nord-est, frontière russe), Lougansk et Kharkiv (est, frontière russe)" par le point de passage entre la péninsule et la partie continentale de l'Ukraine, ont indiqué les garde-frontières en publiant une vidéo sur laquelle on voit des véhiculés marqués de la lettre Z.
La Russie assure avoir mis "hors service" les bases aériennes de l'Ukraine
L'armée russe a affirmé avoir détruit les systèmes de défense anti-aérienne et mis "hors service" les bases aériennes de l'Ukraine, où Moscou a lancé dans la matinée une opération militaire.
"L'infrastructure militaire des bases aériennes des forces armées ukrainiennes a été mise hors service", a indiqué le ministère russe de la Défense, cité par les agences de presse russes. "Les installations de défense anti-aérienne des forces armées ukrainiennes ont été détruites", a-t-il ajouté.
Des explosions entendues à Kiev et dans d'autres villes
Plusieurs explosions ont été entendues dans la capitale ukrainienne Kiev et dans d'autres villes du pays, rapportent les agences de presse Reuters et AFP.
Des explosions ont été recensées dans la capitale ukrainienne mais aussi dans la ville portuaire de Marioupol, celle de Charkov au nord-est du pays, à Odessa, port de la mer Noire au sud et à Kramatorsk à l'est.
Poutine annonce une "opération militaire" en Ukraine
Le président russe Vladimir Poutine a annoncé jeudi une opération militaire spéciale en Ukraine pour défendre les séparatistes de l'est du pays. "J'ai pris la décision d'une opération militaire", a-t-il dit dans une déclaration surprise à la télévision peu avant 04H00 HB.
Cité par l'agence de presse TASS, le dirigeant russe affirme avoir pris cette décision pour protéger la région du Donbass, arguant que les circonstances nécessitent une action décisive.
L'occupation des territoires ukrainiens ne fait pas partie des projets russes, a-t-il encore précisé.
La Belgique a convoqué l'ambassadeur russe
La Belgique a convoqué mercredi l'ambassadeur de Russie à Bruxelles, après la reconnaissance par Moscou des territoires séparatistes de Lougansk et de Donetsk dans l'est de l'Ukraine, a annoncé la ministre belge des Affaires étrangères Sophie Wilmès.
"Par cet acte, la Russie a fait le choix délibéré de violer le droit international, les Accords de Minsk et de porter atteinte à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine", a déclaré la ministre, selon un communiqué transmis à l'AFP par son cabinet.
Mme Wilmès, qui s'est entretenue en début d'après-midi avec l'ambassadeur Alexandre Tokovinine, "a rappelé la ferme condamnation de la Belgique" et demandé que "la Russie revienne sur cette décision".
De son côté, l'Union européenne a adopté mardi une nouvelle série de sanctions contre la Russie, qui a fait l'objet d'un accord officiel. Les noms des responsables sanctionnés devaient être dévoilés mercredi soir ou dans la nuit avec leur publication au Journal officiel de l'UE.
"Il s'agit bien d'un premier train de sanctions qui peut être renforcé en fonction de l'évolution de la situation", a dit Sophie Wilmès, au lendemain de l'accord conclu avec les chefs de la diplomatie des 26 autres États membres de l'UE.
Mais "la voie de la diplomatie reste ouverte", a aussi souligné l'ancienne Première ministre belge (2019-20). "La Belgique attend maintenant de la part de la Russie des actions plutôt que des intentions, qui viennent témoigner de son engagement sincère dans la désescalade et la recherche de solutions pacifiques aux tensions actuelles", a-t-elle souhaité.