Di Rupo: "Je plaide pour la prudence"
"Dans les espaces intérieurs qui réunissent des personnes vaccinées et non vaccinées, le port du masque reste crucial. Idem à l'extérieur lors d'événements qui rassemblent un grand nombre de personnes."
"L'épidémie des gens qui ne sont pas vaccinés"
"Cette épidémie devient l'épidémie des gens qui ne sont pas vaccinés. On l'observe dans les unités de soins intensifs. Ce n'est pas acceptable de mettre la vie des autres en danger", regrette Alexander De Croo.
Pas de relâchement du port du masque à Bruxelles
L'obligation du port du masque sera maintenue en Région bruxelloise dans les secteurs où elle est actuellement d'application, notamment les commerces. Ceux-ci ne seront en effet pas soumis au CST, notamment pour permettre l'accès à tous aux commerces essentiels, mais en conséquence, le port du masque y restera obligatoire. Il en ira de même pour les activités de contacts.
Relâchement du port du masque
"Grâce à la vaccination, le Codeco a pu franchir un cap supplémentaire et prendre une décision sur le port du masque. Dès le 1er octobre, il ne sera plus nécessaire pour les clients de porter un masque buccal dans l'Horeca et dans les magasins. Il reste obligatoire dans les transports en commun, les gares, les aéroports et les institutions de soins", entame le Premier ministre.
Un assouplissement qui ne sera pas d'application dans les zones où le taux de vaccination est moins important.La conférence de presse annoncée à 18 heures
La conférence de presse qui suivra la réunion du comité de concertation est prévue à 18h, a annoncé le cabinet du Premier ministre, Alexander De Croo.
Les représentants des gouvernements fédéral, régionaux et communautaires se sont réunis à 14h au Palais d'Egmont à Bruxelles.
Pas de CST pour les événements de moins de 500 personnes à l'intérieur
Les événements à l'intérieur de moins de 500 personnes ne devront pas imposer le Covid Safe Ticket, selon Het Nieuwsblad. Le port du masque ne sera pas non plus obligatoire. Pour les événements rassemblant plus de 500 personnes à l'intérieur (ou 750 à l'extérieur) où un Covid Safe Ticket ne peut être exigé, le port du masque reste en vigueur, ajoute HLN.
Pas d’assouplissement du port du masque en Wallonie et à Bruxelles
La Région bruxelloise et la Wallonie n'assoupliront pas l'obligation du port du masque. La Flandre, en revanche, suivra la mesure fédérale de supprimer le port du masque dans les magasins, au travail et dans l'Horeca.
Les discothèques ouvriront le 1er octobre avec Covid Safe Ticket
Après un an et demi de fermeture, les discothèques pourront à nouveau ouvrir leurs portes le 1er octobre, a confirmé le Comité de concertation. Les fêtards devront présenter le Covid Safe ticket. Deux sources l'ont confirmé à VTM Nieuws.
C'était une demande des boîtes de nuit elles-mêmes de travailler avec le CST.
Fin sous réserve du port du masque dans l'Horeca et les magasins
L'obligation de porter un masque va être supprimée au travail, dans les magasins et l'Horeca. C'est ce qu'a indiqué plusieurs sources à HLN et VTM Nieuws. L'assouplissement concerne tant les clients et le personnel. Le port du masque sera toujours d'application dans les transports en commun (gares comprises), les aéroports, les établissements de soins médicaux et non médicaux (coiffeurs, esthéticiens, etc).
Attention, il s'agit donc bien d'une mesure fédérale. Les Régions peuvent encore décider de la suivre ou non. Tant Bruxelles que la Wallonie se sont montrées plus soucieuses ces derniers jours de conserver des mesures plus restrictives. Vendredi matin, Rudi Vervoort, ministre-président bruxellois, a d'ailleurs jugé qu’il n’était pas envisageable de supprimer l’obligation du port du masque dans les magasins de la capitale.
Gilkinet: "On va vers la fin des mesures Covid"
Les ministres n'ont pas fait de commentaire à leur arrivée au Palais d'Egmont où se tient la réunion depuis maintenant une heure. "On va vers la fin des mesures Covid", a souligné le vice-Premier ministre Ecolo, Georges Gilkinet, seul à s'exprimer devant les médias. Seulement dans certains cas, le port du masque demeurerait obligatoire, comme les transports publics, a-t-il ajouté. Il a également estimé que le masque pouvait être abandonné dans l'Horeca.
"La coordination fédérale a bien fonctionné, elle va s'arrêter à un moment, mais le moment n'est pas encore arrivé", a-t-il également précisé.
Les différents ministres arrivent au Palais d'Egmont
"Le CST défavorisera les établissements de loisirs bruxellois"
La Fédération du loisir (FLRB) s'inquiète de l'effet du Covid Safe Ticket (CST) sur les activités de ses membres bruxellois. "Cela va créer une concurrence déloyale entre les établissements de la capitale et leurs homologues des autres régions", dénonce-t-elle vendredi dans un communiqué.
La FLRB, qui regroupe entre autres les bowlings, plaines de jeux intérieures et kartings, redoute que les groupes comprenant des personnes non vaccinées se tournent vers des établissements où le CST n'est pas requis. "Les activités de nos membres implantés dans la capitale vont clairement en pâtir", regrette Dominique Collignon, directeur d'un bowling à Bruxelles et vice-président de la fédération.
Cette dernière pointe par ailleurs que ses membres bruxellois "n'ont pas à payer les pots cassés des errements politiques et d'une campagne de vaccination défaillante à Bruxelles". "Nous sommes punis à cause d'un fort taux de non-vaccination qui n'est pas de notre responsabilité. C'est totalement injuste (...), le CST, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase", conclut-elle.
Un "potentiel risque d'une quatrième vague majeure"
Le virologue Steven Van Gucht a expliqué ce vendredi matin sur Radio 1 qu'il existait un "potentiel risque pour une quatrième vague majeure" et qu'en conséquence, il ne fallait pas assouplir l'obligation du port du masque. "Le monde politique veut toujours aller un peu trop vite", a-t-il lancé.
"Il existe encore des modèles – tant en Belgique qu’à l’étranger – qui montrent qu’il existe un potentiel risque d'une quatrième vague majeure avec une forte charge, voire surcharge, pour les hôpitaux", a-t-il prévenu.
Le ministre des Finances veut maintenir un socle de mesures fédérales
Le Vice-premier ministre et ministre des Finances CD&V Vincent Van Peteghem estime qu'un socle fédéral de mesures contre la pandémie de Covid doit être maintenu. Les Régions où la situation est moins favorable peuvent prendre des mesures plus strictes, a-t-il toutefois affirmé vendredi matin, à son arrivée au comité ministériel restreint.
Le ministre estime également qu'il faut arrêter le "bazooka des mesures générales". "Nous avons fait de nombreux efforts ces derniers mois pour soutenir les entreprises et les personnes. Mais entre-temps, l'économie se redresse", a-t-il dit. Il est toutefois possible d'apporter un soutien ciblé aux secteurs qui continuent à éprouver des difficultés, tels que les secteurs des voyages et des événements.