"Sauver les vacances de Pâques" (Brasseurs Belges)
Les Brasseurs belges "comprennent la difficulté de la situation" mais regrettent "le manque de perspectives pour l'horeca". Ils attendent du comité de concertation de la semaine prochaine "un plan de réouverture sécurisée clair et concret" qui permettrait de "sauver les vacances de Pâques", a réagi vendredi la fédération sectorielle.
"Chaque jour de fermeture supplémentaire représente une augmentation exponentielle du risque de faillite dans l'horeca, ce qui peut directement menacer les emplois directs et indirects dans le secteur brassicole", souligne la fédération.
"Ces derniers jours l'ont également montré, une bouffée d'air est nécessaire pour la santé mentale de la population. Les balises encadrant les activités de l'horeca permettraient justement aux citoyens de respirer tout en évitant les dérives", ajoute-t-on.
"L'espoir de perspectives pour les jeunes et la culture la semaine prochaine"
"J'espère que les chiffres vont baisser et qu'on pourra donner, la semaine prochaine, des perspectives aux jeunes et à la culture. Tout ce qui était prévu aujourd'hui en fait", a déclaré le ministre en charge des Indépendants, David Clarinval, vendredi, à l'issue du comité de concertation.
Ce vendredi, seule la réouverture des métiers de contact, déjà actée lors du précédent comité de concertation, a été confirmée. Une réouverture qui ne présente pas de risque, selon le ministre. "Quelque 32.000 indépendants vont pouvoir rouvrir sous des conditions strictes. Je suis content que nous puissions les autoriser à redémarrer", a-t-il souligné.
Les universités entre déception et compréhension: “Nous nous attendions à une décision”
Beaucoup de déception parsemée de compréhension, c'est le mélange de sentiments qui primait parmi les universités après l'annonce vendredi des différents gouvernements du pays de ne pas assouplir les mesures en vigueur, au vu du nombre d'hospitalisations qui repart à la hausse.
"C'est une grande déception pour nos étudiants, surtout, mais aussi pour le personnel enseignant. Nous nous attendions à une décision", a réagi Vincent Blondel, recteur de l'Université catholique de Louvain (UCLouvain). "Nous espérions pouvoir accueillir à nouveau les étudiants d'ici une semaine ou un peu plus tard", alors que la ministre francophone de l'Enseignement supérieur, Valérie Glatigny, a indiqué jeudi souhaiter une reprise partielle des cours en présentiel au plus tard le 15 mars.
Les assouplissements prévus dans le supérieur en Flandre auront lieu “en principe”
Les assouplissements prévus à partir du 15 mars dans l'enseignement supérieur en Flandre auront lieu "en principe", a indiqué vendredi le ministre-président régional Jan Jambon. "Je suis convaincu qu'ils auront lieu. Mais si les chiffres devaient se détériorer de manière dramatique, nous devrions tout revoir", a-t-il concédé à l'issue du comité de concertation.
"L'objectif, c'était de procéder à quelques assouplissements. Mais les chiffres d'hospitalisations ont trop augmenté ces derniers jours. Nous devons donc voir si on peut à nouveau les stabiliser", a expliqué le ministre-président flamand.
Pour autant, "je ne pense absolument pas qu'on est au début d'une 3e vague. Si les chiffres se stabilisent, ça restera une petite perturbation", a-t-il ajouté.
"C'est une douche froide pour tout le monde, même pour nous. Mais pas de panique. Suivons les chiffres au cours des prochains jours et respectons les règles", a conclu Jan Jambon.
"Le secteur culturel réclame un calendrier clair et des aides supplémentaires"
Le secteur de la culture réclame "un calendrier clair et non conditionné à l'évolution des chiffres de la pandémie" ainsi "que des aides financières supplémentaires", a réagi vendredi Samuel Tilman, porte-parole de l'Union de professionnels des arts et de la création - pôle travailleur (UPAC-T), alors qu'aucun assouplissement n'a été annoncé pour la culture par le comité de concertation.
"L'insécurité pèse sur les employeurs et travailleurs. Des perspectives restent essentielles pour savoir quand nous sortirons du tunnel", souligne Samuel Tilman.
Des aides financières supplémentaires vont aussi être réclamées. "Il faut venir en aide aux secteurs affectés et aux travailleurs", ajoute le porte-parole, parlant de "catastrophe sociale".
"Consternation et indignation" du côté des indépendants
L'Union des classes moyennes se dit vendredi "déçue, consternée et indignée" par le report des décisions quant aux mesures prononcé par le Comité de concertation.
"Nous n'avons plus qu'un message pour les indépendants: 'nous ne comprenons plus nos autorités. Nous sommes conscients qu'on vous maintient la tête sous l'eau au-delà du raisonnable. Nous ne pouvons plus cautionner la manière dont la lutte contre l'épidémie est menée", commente l'UCM.
"Une semaine de plus sans la moindre avancée (...) Le gouvernement agit comme si la campagne de vaccination ne mettait pas à l'abri les personnes vulnérables, comme si les indépendants et entreprises n'étaient pas à même d'appliquer des protocoles de sécurité, comme si la population n'était pas à bout et comme si des secteurs entiers de notre économie n'étaient pas à deux doigts de s'effondrer."
La FEF évoque "une douche froide" pour les étudiants
Le report des décisions du comité de concertation en raison des incertitudes liées à l'évolution de l'épidémie "fait l'effet d'une douche froide" pour les étudiants et la jeunesse en général, regrette la présidente de la Fédération des Etudiants Francophones (FEF) Chems Mabrouk. L'organisation continue à espérer des annonces positives dès la semaine prochaine. "Cela devient urgent et nécessaire", souligne sa présidente.
Clarinval: "Les chiffres du commissaire corona sont inquiétants"
"Jusqu'à hier, les chiffres permettaient des assouplissements mais les chiffres de ce midi du commissaire corona (Pedro Facon) sont inquiétants. On doit prendre quelques jours de recul pour les analyser", a admis le ministre David Clarinval au micro de LN24.
Plus de 400 patients Covid aux soins intensifs, les hôpitaux passent en phase 1b
"Nous avons demandé aux hôpitaux de se préparer à la phase 1b", a annoncé le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke, précisant que désormais plus de 400 personnes sont actuellement hospitalisés en soins intensifs pour cause de Covid.
"Les hôpitaux doivent réserver la moitié des lits en soins intensifs pour accueillir des patients souffrant du covid-19", a déclaré Frank Vandenbroucke.
"Ça ne veut pas dire que l'on va reporter les autres soins", a-t-il nuancé. "N'hésitez pas, les hôpitaux sont des environnements sûrs. Ne pas aller à l'hôpital alors que vous en avez besoin, serait une très mauvaise idée", a-t-il conseillé.
Pas de changement à Bruxelles, le couvre-feu maintenu à 22h
"Nous ne changerons aucune règle à Bruxelles, y compris le couvre-feu. Nous considérons que ce couvre-feu à 22h nous a d'ailleurs bien aidés cette semaine-ci", a annoncé le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort en évoquant les rassemblements dans les parcs et espaces publics bruxellois.
Couvre-feu à minuit à partir du 1er mars en Wallonie
Le couvre-feu en Wallonie sera retardé pour passer de 22h à minuit, dès le 1er mars, a annoncé le ministre-président wallon Elio Di Rupo. La Wallonie s'aligne donc sur le couvre-feu national, également en vigueur en Flandre, qui est donc fixé de minuit à 5h du matin.
Di Rupo: "Prendre du temps pour voir si l'on n'est pas entré dans la 3e vague"
"Plutôt que de commettre des erreurs et gâcher les efforts de citoyens, nous préférons nous donner le temps de vérifier si nous sommes entrés ou non dans cette 3e vague", a précisé Elio Di Rupo.
Jan Jambon: "Il faut tenir bon"
"Nous espérons vraiment que nous pourrons annoncer des assouplissements la semaine prochaine. Mais il faut tenir bon", a appelé le ministre-président flamand Jan Jambon.
"Le printemps de la liberté est à nos portes"
"Le printemps de la liberté est à nos portes. Nous pourrons bientôt boire un verre ensemble, nous embrasser, faire du sport, profiter de la culture, profiter des amis que l'on n'a plus vus depuis longtemps. Ce moment n'est plus éloigné. Mais à une condition, que l'on soit prudent. Je sais que les tentations sont grandes. Mais le moment présent est très délicat. Beaucoup de personnes se trouvent à l'hôpital, c'est un signe. Si nous prenons nos responsabilités aujourd'hui, le printemps arrivera", a enfin assuré le Premier ministre.
"Je reste convaincu que nous pourrons bientôt assouplir"
"J'ai eu beaucoup de mal à prendre cette décision (de ne pas décider), mais je reste convaincu que nous pourrons assouplir. Mais il faut patienter. Il faut que la clarté se fasse. En espérant que cela sera plus clair dans quelques jours", a confié Alexander De Croo.
Une pause d'une semaine
"Nous avons décidé de prendre une pause d'une semaine pour nous permettre de suivre attentivement la situation. Nous faisons cela pour éviter de prendre une décision qui mettrait à mal ce qui a été réalisé ces derniers mois. Nous sommes face à une grosse incertitude par rapport aux chiffres. Ce n'est pas le moment de prendre une décision", a ajouté le Premier ministre.
De Croo: "les chiffres des hospitalisations nous imposent de rester extrêmement prudents"
"La situation de la pandémie reste délicate dans notre pays. Nous étions sur une sorte de plateau élevé, mais quand même un plateau. Aujourd'hui, nous voyons une hausse des chiffres, surtout en ce qui concerne les nouvelles hospitalisations. Cela nous oblige donc à la prudence", a annoncé le Premier ministre Alexander De Croo en guise d'introduction.
Plus de 200 patients admis à l'hôpital aujourd'hui
"Plus de 200 patients ont été admis à l'hôpital aujourd'hui, ce nombre n'a plus été aussi élevé depuis décembre", a indiqué le virologue Steven Van Gucht à VTM Nieuws.
Les métiers de contact rouvriront bien le 1er mars
Les métiers de contact, hors salons de coiffure qui ont déjà pu rouvrir, pourront bel et bien reprendre leurs activités le 1er mars, comme annoncé lors du dernier Codeco et d'ailleurs prévu par arrêté ministériel.
Un nouveau Comité de concertation prévu vendredi prochain
Le Comité de concertation se réunira à nouveau dans une semaine pour faire le point sur l'évolution des chiffres de l'épidémie, a-t-on confirmé à notre rédaction.
Aucun assouplissement en vue
Selon plusieurs sources qui l'ont indiqué à notre rédaction, aucun assouplissement des mesures n'a été décidé. Les chiffres de l'épidémie, qui repartent un peu à la hausse, sont jugés trop élevés pour assouplir.
La conférence de presse programmée à 16h
Alors qu'on s'attendait à des longues négociations, le Comité de concertation est déjà terminé. La conférence de presse du Comité de concertation se déroulera à 16h00.