Vous deviez partir à la Toussaint? Faut-il défaire vos valises ou rentrer d'urgence chez vous dès ce soir: les réponses à vos questions
Marc Van Ranst réagit aux mesures: "C'était important de dire que l'objectif est de baisser la courbe". Lire l'article
Alexander De Croo partage la nouvelle infographie qui résume les mesures:
Les crèches restent bel et bien ouvertes: "Il est important de maintenir les crèches et garderies pour pouvoir maintenir un minimum d'activité économique. C'est important pour les parents, notamment pour ceux qui travaillent dans le domaine médical".
Incertitude quant aux fêtes de fin d'année
Fêtera-t-on Noël seul ou en famille? "Il faut que les chiffres baissent de manière très significative, et que la courbe continue de baisser, avant de changer les mesures. Est-ce que 6 semaines seront suffisantes? C'est entre nos mains, c'est notre dernière chance, mais on ne commettra certainement pas d'imprudence", a prévenu Alexander De Croo.
Elio Di Rupo a confirmé qu'on ne sait pas si on sera "prêt" pour fêter Noël "mais on compte sur le respect de chacun quant aux mesures pour sortir de cet enfer. On laisse encore des libertés dans ce confinement, on compte sur les gens pour s'en rendre compte".
Couvre-feu inchangé
Alexander De Croo: "Le couvre-feu est maintenu comme actuellement, adapté à une réalité spécifique selon les Régions". Couvre-feu à 22 heures en Wallonie et à Bruxelles, minuit en Flandre.
Pas d'interdiction des déplacements non essentiels
"Les mesures doivent être proportionnelles en fonction de ce qu'on veut atteindre. Nous avons ici un lockdown, mais proportionnel. Les gens doivent pouvoir aller marcher seuls à 50 kilomètres de chez eux dans un bois d'une manière sûre", a commenté Alexander De Croo, alors qu'il était interrogé sur la non-interdiction des déplacements non essentiels comme c'est le cas en France.
"Achetez, commandez local"
Rudi Vervoort: "Nous avons aussi appris depuis la 1e vague de ce virus, notamment au niveau des soins mais aussi au niveau du tissu social. Nous avons développé des alternatives locales. Les volets sont baissés mais n'oublions pas ces gens qui tentent de continuer leur métier: ne nous tournons pas trop vers les multinationales mais aussi vers le local. Achetez des livres, commandez à manger mais à nos commerçants".
Garderie assurée à l'école les 12 et 13 novembre
Pierre-Yves Jeholet: "Je me réjouis qu'on ait pris des règles homogènes dans les 3 communautés, c'est important pour l'adhésion( ...)"
"La suspension des cours permettra de freiner la propagation mais qui dit suspension dit présence du personnel pour assurer la garde des enfants dont les parents n'ont pas de solution."
Une exception pour les personnes seules
Elio Di Rupo, ministre-président wallon: "Les personnes seules pourront recevoir deux personnes chez elles, mais pas en même temps. C'est un confinement, mais sans isolement. Restons unis".
Jan Jambon, ministre-président flamand: "L'enseignement fondamental reprendra en présentiel à 100% dès le 16 novembre. Le secondaire également, pour le 1er grade (1e et 2e secondaires). Mais les 2e et 3e grades devront suivre en mode hybride: présentiel à 50% jusqu'au 1er décembre." Il sera alors envisagé de reprendre en présentiel à 100%.
L'enseignement supérieur se fera à distance uniquement, sauf en ce qui concerne les stages, travaux pratiques et stages dès le 1er décembre, ainsi que pour les étudiants de 1e baccalauréat.
Frank Vandenbroucke prend la parole: "Les mesures vont arrêter notre vie sociale pour les prochaines semaines. C'est un confinement mais qui permettra que les entreprises continuent à tourner, qu'on rouvre les écoles - mais prudemment - après le 15 novembre, qu'on ne sombre pas dans l'isolement. On peut avoir du contact mais avec une seule personne. De grâce, choisissez bien vos amis.
Le seul moyen de ne pas devoir fermer les hôpitaux pour tout ce qui n'est pas lié au virus, pour éviter que les médecins doivent faire des choix, pour éviter que notre système de santé ne chavire, il n'y a qu'une seule solution: cesser les contacts physiques. Gardez le contact, appelez, envoyez des SMS, prenez des nouvelles mais restez à distance".
Les mesures énoncées prendront bel et bien cours dans la nuit de dimanche à lundi, à minuit. Elles restent valables sur l'ensemble du pays et durant 6 semaines, pour l'instant. Lire l'article
"Nous ne pouvons vaincre qu'ensemble"
"Nous savons que ces mesures auront un coût économique énorme sur l'activité. Le fédéral prévoit un soutien financier supplémentaire pour tous ceux qui sont impactés. Les régions mettront tout en place. Nous ne laisserons personne sur le bord du chemin. Nous devons être solidaires. Avec les soignants, mais aussi avec ceux qui ont un proche entre la vie et la mort mais aussi avec ceux qui sont touchés d'un point de vue économique. Nous devons être solidaires avec tous. Cela ne fonctionnera que si nous faisons tous le nécessaire. Nous ne pouvons vaincre le virus qu'ensemble. Prenez soin de vous et les uns des autres".
"Un confinement renforcé"
"Nous prenons la direction d'un confinement renforcé pour éviter que nos hôpitaux ne craquent. Ces mesures sont le fruit d'une longue réflexion et basées sur des faits et des chiffres. Ce sont les mesures de la dernière chance. Tout est entre nos mains. Entre vos mains", résume Alexander De Croo.
Plus de restaurants et bars d'hôtels: repas pris en chambre
Les écoles ferment jusqu'au 15 novembre inclus mais les responsables des communautés repréciseront les modalités. Lire l'article sur les mesures liées à l'enseignement fondamental, secondaire et supérieur
Les campings et résidences de vacances devront également fermer dès le 3 novembre, après le week-end prolongé. Les cafétérias et activités intérieures doivent déjà cesser.
B&B: possibilité de louer une maison à un foyer (personnes vivant déjà sous le même toit)
15 personnes aux enterrements maximum, pas de réunion de famille ensuite. Lieux de culte fermés
Les entreprises restent ouvertes mais le télétravail reste obligatoire. S'il est impossible, la ventilation et le masque sont obligatoire.
Les professions de contact comme les coiffeurs doivent cesser leur activité, tout comme les salons d'esthétique
Les magasins non essentiels doivent fermer. Les livraisons restent possibles. Les supermarchés restent ouverts: "Aucune raison de faire des provisions et d'adopter une attitude asociale". Réévaluation de la mesure le 1er décembre.
Une seule personne pourra être invitée à la maison: c'est la personne de contact rapproché. La règle des quatre demeure mais à l'extérieur uniquement. "Le risque est beaucoup trop grand pour inviter ses amis et a famille".
"Réagir aussi brièvement mais aussi longtemps que nécessaire"
"Dans de nombreux hôpitaux le seuil de pénibilité à déjà été dépassé. D'ici la mi-novembre, 10.000 malades de la covid-19 pourraient se retrouver à l'hôpital, dont 2.800 en soins intensifs. Au niveau des contaminations, nous ne voyons toujours pas d'évolution favorable. Il n'y a qu'une réponse, qu'un seul choix: être tous ensembe derrière notre personnel soignant pour éviter qu'il ne s'effondre aujourd'hui ou dans les jours qui viennent. Cela ne peut se passer que d'une manière: en limitant tous nos contacts physiques, aussi brièvement que possible mais aussi longtemps qu'il le faudra. Cela doit se faire de la manière la plus rapide et la plus forte", entame Alexander De Croo.
Les mesures prises par le Comité de concertation, selon nos informations - la conférence de presse vers 19h
> Les vacances scolaires prolongées jusqu'au 15 novembre inclus.
> En secondaire, l'enseignement se ferait ensuite à distance pour les 2e et 3e degrés (à raison d'une demi-classe en présentiel semaine sur deux, à confirmer).
> Les magasins non essentiels devraient fermer pour un mois à partir de lundi 2 novembre avec la possibilité d'être livré et d'aller chercher ses achats.
> Les déplacements ne seraient pas limités (pas non plus de périmètre maximal)
> Le couvre-feu reste inchangé
> Interdiction de recevoir des proches (famille, amis) chez soi
> Un seul contact proche (amis ou famille) permis hors foyer par semaine, avec peut-être une exception pour les personnes isolées, une personne de plus est permise
> Les rassemblements dans l'espace public limités à 4 personnes
> Les enterrements seraient limités à 15 personnes
> Les professions de contact, comme les coiffeurs, devront arrêter leur activité
> les zoos devraient fermer leurs portes
> les restaurants et bars d'hôtels doivent fermer leurs portes
> les résidences de vacances devront fermer le 3 novembre
Toutes les mesures prendront cours à minuit dans la nuit de dimanche à lundi. Une réévaluation des mesures aura lieu le 1er décembre.
La conférence de presse est prévue aux alentours de 19h, a annoncé le cabinet du Premier ministre Alexander De Croo.
Un Comité de concertation "constructif et sans tensions communautaires"
La réunion du Comité de concertation se déroule de manière "constructive et sans tensions communautaires", a confié une source à VRT Nieuws. "Il s'agit de discussions intenses sur la mise en œuvre pratique des mesures, mais ce ne sont pas des discussions communautaires. Tout le monde se rend compte qu'un nouveau confinement est imminent. Le comité de consultation se déroule dans de meilleures conditions que la semaine dernière", poursuit cette source.
Les mesures évoquées
La Cellule d'évaluation du gouvernement fédéral (Celeval) a esquissé plusieurs pistes pour tenter d'infléchir la courbe des contaminations. Il revient au comité de concertation de trancher.
Plusieurs mesures sont évoquées, à commencer par la fermeture des commerces non essentiels comme lors du premier confinement. Qu'en sera-t-il des autres secteurs économiques? Le télétravail est la règle sauf s'il n'est pas possible. Les conditions pourraient-elles dès lors se durcir? Dans l'opposition, le PTB a mis la pression pour aller dans ce sens.
La question des déplacements "non essentiels" est également citée. Certains craignent, à la veille des vacances de Toussaint, un afflux dans certaines régions voire dans certaines infrastructures comme les parcs récréatifs.
Les règles du couvre-feu, différentes selon les Régions, pourraient aussi être harmonisées.
Une conférence de presse suivra la réunion du Comité de concertation. L'heure n'a pas encore été annoncée.
Bozar ferme ses portes jusqu'à la fin de l'année
Le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles (Bozar) a décidé d'arrêter toutes activités ouvertes au public jusqu'au 31 décembre 2020. Cette fermeture temporaire s'effectue en raison de l'évolution actuelle de la crise du coronavirus, annonce le musée vendredi dans un communiqué.
Les expositions et tous les événements publics sont annulés ou reportés jusqu'à la fin de l'année, “par respect pour les efforts consentis par le personnel médical et par inquiétude face à l'évolution de la situation sanitaire dans notre pays”, explique Bozar.
Le carnaval de Malmedy annulé
La 563e édition du Cwarmê, qui devait se tenir les 13, 14, 15 et 16 février 2021, est annulée en raison de la crise sanitaire actuelle, ont fait savoir vendredi le syndicat d'initiative et les présidents des sociétés carnavalesques de Malmedy.
"C'est le cœur lourd, mais forts de la justesse de leur décision, que le royal syndicat d'initiative et les présidents des sociétés carnavalesques ont opté pour l'annulation des festivités. En cette période troublée, c'est la prudence et la solidarité qui, plus que jamais, doivent guider nos choix", indiquent-ils dans un communiqué.
Le nombre de cas dans les écoles toujours en augmentation
Entre le 19 et le 25 octobre, pas moins de 5.271 cas de contamination au nouveau coronavirus ont été signalés aux services de promotion de la santé à l'école (PSE) chez les élèves de l'enseignement fondamental et secondaire, indique vendredi l'Office national de l'enfance (ONE). Cela représente 0,58% des 900.000 élèves de la Fédération Wallonie-Bruxelles. L'ONE relève toutefois que ces données sont sous-estimées car l'ensemble des PSE et centres PMS n'ont pas pu transmettre des données complètes.
L'augmentation des nouveaux cas est la plus forte dans les écoles des provinces de Hainaut et de Liège, ainsi que dans celles de la région de Bruxelles-Capitale.
Peut-on encore partir à la mer ou en Ardenne?
À la veille du congé de la Toussaint, vous êtes sans doute nombreux à vous demander s'il est possible de partir à la mer ou en Ardenne. Nos confrères de Het Laatste Nieuws ont posé la question au virologue Steven Van Gucht. "Je ne sais pas ce que les politiciens vont décider. Il est possible qu'ils prennent de nouvelles mesures et qu'il y ait des restrictions à nos déplacements", présume le porte-parole interfédéral Covid-19. Un périmètre de cinq à dix kilomètres serait en effet sur la table, comme en France.
À l'heure actuelle, partir à la mer ou en Ardenne reste donc toujours possible, confirme le scientifique. "Nous recommandons néanmoins de faire cela dans sa propre bulle. Nous déconseillons fortement de partager une maison avec une autre famille. Vous utiliseriez alors des espaces communs et c'est le cadre idéal pour la propagation du virus."
"Ça a peut-être trop tardé, il faut y aller maintenant"
Parmi les responsables politiques, seule le vice-Premier ministre Ecolo, Georges Gilkinet, s'est exprimé avant d'entrer au Palais d'Egmont où se tient la réunion du Comité de concertation. Comme Pedro Facon avant lui, l'écologiste a insisté sur l'urgence de la situation. "La situation est grave, tous les Belges doivent en être conscients. Les statistiques, les modèles épidémiologiques nous montrent une situation qui fait froid dans le dos. Notre responsabilité est de trouver des solutions. Ça a peut-être trop tardé, il faut y aller maintenant", a-t-il expliqué.
Le ministre s'est refusé à donner des détails sur les mesures qui sont sur la table.
Pas plus de 10 kilomètres du domicile?
Selon Dave Sinardet, des propositions sur la table des négociations du Comité de concertation cet après-midi, certaines vont beaucoup plus loin que le cadre du lockdown de mars. Il s'agit, selon lui, de tout ce qui concerne la liberté de déplacement. Il serait notamment suggéré de les limiter, à l'image de la France, à 5/10 kilomètres du domicile et d'instaurer l'attestation de déplacement.
La Flandre invoque à nouveau l'état d'urgence civil
Le gouvernement flamand a une nouvelle fois invoqué vendredi l'état d'urgence civil en faveur du secteur de santé qui permettra d'exempter de permis la construction et l'exploitation d'infrastructures de santé pour la lutte contre le coronavirus, a annoncé la ministre de la Justice, Zuhal Demir. Il s'agit de prolonger une mesure déjà prise au printemps, lors de la première vague de la pandémie.
Selon Mme Demir (N-VA), la situation sanitaire exige de telles mesures en raison du rebond spectaculaire du nombre de contaminations au Covid-19 et de la pression qu'il exerce sur le secteur de la santé et de ses infrastructures.
"Il est aussi essentiel de créer les possibilités en vue d'une production rapide de médicaments, de vaccins et de matériel médical indispensable", a ajouté la ministre nationaliste.
Selon elle, l'état d'urgence civil permettra aussi d'utiliser des bâtiments vides, mais aussi des tentes et des unités mobiles.
Pedro Facon insiste sur l'urgence à prendre des "mesures fortes"
La réunion du comité de concertation qui a débuté peu après 13 heures devra déboucher sur des "mesures fortes", a fait comprendre le commissaire Covid-19 du gouvernement fédéral, Pedro Facon, à son arrivée à cette réunion rassemblant les principaux ministres du gouvernement fédéral et les entités fédérées à Bruxelles.
"Il est nécessaire de prendre des mesures fortes et cela doit se produire aujourd'hui", a-t-il déclaré sans toutefois préciser le type de mesures à adopter.
M. Facon a mis en avant la "pression trop grande" qui s'exerce selon lui sur le système de santé en raison du rebond de la pandémie de Covid-19.
Les responsables politiques arrivent
Les responsables politiques commencent à arriver au Palais d'Egmont, note Het Laatste Nieuws. Pour rappel, le Comité de concertation réunit le fédéral et les entités fédérées du pays.
Les virologues appellent à la fermeté
Emmanuel André, virologue et ancien porte-parole interfédéral francophone de la lutte contre le Covid-19, lance un appel clair aux responsables politiques sur Twitter.
Le Comité de concertation se réunit à 13h
Face à l'évolution inquiétante du virus dans notre pays, le Comité de concertation se réunit pour prendre des nouvelles mesures (drastiques).
Sophie Wilmès a quitté l’hôpital
La ministre des Affaires étrangères Sophie Wilmès a quitté l’hôpital, selon son porte-parole Steve Detry. “Elle poursuit sa convalescence à domicile, le temps qu’il faudra”, nous a-t-il communiqué.
L’ancienne Première ministre avait été admise en soins intensifs pour une infection au Covid-19 à l’hôpital Delta à Bruxelles le 17 octobre dernier. Mercredi, elle avait pu quitter les soins intensifs, mais restait hospitalisée.