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  1. 17/10/2019

    Boris Johnson confiant, Barnier aux commandes

    Une nouvelle épreuve de force attend Boris Johnson, le Premier ministre britannique doit convaincre ses députés, ce qui semble très incertain.Devant la presse à Bruxelles, il s'est dit "confiant" pour que ce "très bon accord" soit approuvé lors d'une séance exceptionnelle du Parlement britannique ce samedi: "J'ai très bon espoir que lorsque les députés de tous les partis (l')examineront, ils verront les avantages de le soutenir. Le moment est venu maintenant de se rassembler comme pays et d'honorer le résultat du référendum de 2016 ayant décidé du Brexit", a-t-il ajouté.

    Le gouvernement ne dispose plus que de 288 élus, contre une majorité absolue de 320 voix à la Chambre des communes. Le risque est donc fort de voir les députés rejeter pour la quatrième fois un accord de divorce avec l'UE, après avoir recalé par trois fois le compromis négocié par sa prédécesseure Theresa May, mécontents des dispositions sur l'Irlande du Nord.

    De son côté, le négociateur de l'UE pour le Brexit Michel Barnier a indiqué à l'AFP avoir été chargé de lancer la négociation de la nouvelle relation commerciale avec Londres après le Brexit si l'accord est adopté par le parlement britannique.

  2. 17/10/2019

    Feu vert pour l'UE

    Les 27 chefs d'État européens ont accepté l'accord sur le Brexit trouvé avec Londres, a rapporté le porte-parole du Conseil européen Donald Tusk. "Nous sommes très proches de la fin du processus", a déclaré le dirigeant européen lors d'une conférence de presse, se félicitant que cet accord permette d'éviter "le chaos" que serait un "no deal" le 31 octobre.

    "Nous attendons maintenant le vote des deux parlements" (britannique et européen), a-t-il dit lors du sommet de Bruxelles, alors que celui de la Chambre des communes samedi est très incertain. "Ce que je ressens aujourd'hui est un sentiment de tristesse", a-t-il poursuivi, ajoutant que si Londres voulait revenir au sein de l'UE "notre porte sera toujours ouverte".

    Le Premier ministre irlandais Leo Varadkar, dont le pays est en première ligne en cas de divorce brutal, a salué "la force et l'unité de l'Union européenne". Il s'est félicité que le nouvel accord "puisse devenir permanent", mais seulement avec l'assentiment de l'Irlande du Nord. Les objectifs de l'Irlande et de l'UE "ont été remplis", a-t-il estimé.

  3. 17/10/2019

    Le FMI espère que la volonté d'un accord sur le Brexit "se maintiendra"

    La directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, s'est félicitée jeudi de l'accord trouvé entre le Royaume-Uni et l'UE sur le Brexit, tout en espérant que la même "volonté" se maintiendra jusqu'à son approbation par le Parlement britannique.

    La directrice générale, qui donnait sa première conférence de presse après avoir succédé à la Française Christine Lagarde à la tête du FMI, a assuré "avoir bondi comme la livre après avoir entendu la nouvelle" d'un accord in extremis entre Londres et Bruxelles.

  4. 17/10/2019

    "Je suis content de l'accord, mais triste du Brexit"

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    © Photo News — Bonne humeur entre Boris Johnson et Jean-Claude Juncker lors de leur conférence de presse commune à Bruxelles

    L'accord signifie "qu'il n'y a pas besoin de report" de la date du Brexit prévu le 31 octobre, a affirmé le président de la Commission Jean-Claude Juncker lors d'une conférence de presse commune détendue avec Boris Johnson.

    "Les parlements auront le dernier mot". "Il faut concrétiser sans retard le Brexit. C'est maintenant qu'il faut réaliser cette sortie et se lancer dans les négociations sur la relation future, qui sera extrêmement positive", a-t-il affirmé, alors que le petit parti unioniste nord irlandais DUP, nécessaire à sa majorité, a déjà fait connaître son opposition à l'accord proposé.

    Non sans humour, M. Juncker a fermement réclamé la parole pour conclure: "Je voulais dire que je suis content de l'accord, mais triste du Brexit".

  5. 17/10/2019

    Johnson exhorte les députés à "faire aboutir le Brexit"

    Lors d'une conférence de presse à Bruxelles aux côtés du président de la Commission Jean-Claude Juncker, le Premier ministre Boris Johnson a exhorté les députés britanniques à soutenir l'accord "juste et raisonnable" conclu jeudi pour "faire aboutir le Brexit" le 31 octobre. "Un véritable Brexit va se concrétiser", a-t-il martelé, prenant ainsi le contre-pied de Nigel Farage, chef du Parti du Brexit arrivé en tête aux dernières élections européennes et qui a estimé que le deal entre Londres et l'UE n'était "pas un Brexit" (voir en vidéo plus bas dans ce live).

    "J'espère vraiment que les députés à Westminster vont se rassembler (...) pour faire aboutir le Brexit sans délai".