Boris Johnson confiant, Barnier aux commandes
Une nouvelle épreuve de force attend Boris Johnson, le Premier ministre britannique doit convaincre ses députés, ce qui semble très incertain.Devant la presse à Bruxelles, il s'est dit "confiant" pour que ce "très bon accord" soit approuvé lors d'une séance exceptionnelle du Parlement britannique ce samedi: "J'ai très bon espoir que lorsque les députés de tous les partis (l')examineront, ils verront les avantages de le soutenir. Le moment est venu maintenant de se rassembler comme pays et d'honorer le résultat du référendum de 2016 ayant décidé du Brexit", a-t-il ajouté.
Le gouvernement ne dispose plus que de 288 élus, contre une majorité absolue de 320 voix à la Chambre des communes. Le risque est donc fort de voir les députés rejeter pour la quatrième fois un accord de divorce avec l'UE, après avoir recalé par trois fois le compromis négocié par sa prédécesseure Theresa May, mécontents des dispositions sur l'Irlande du Nord.
De son côté, le négociateur de l'UE pour le Brexit Michel Barnier a indiqué à l'AFP avoir été chargé de lancer la négociation de la nouvelle relation commerciale avec Londres après le Brexit si l'accord est adopté par le parlement britannique.
Feu vert pour l'UE
Les 27 chefs d'État européens ont accepté l'accord sur le Brexit trouvé avec Londres, a rapporté le porte-parole du Conseil européen Donald Tusk. "Nous sommes très proches de la fin du processus", a déclaré le dirigeant européen lors d'une conférence de presse, se félicitant que cet accord permette d'éviter "le chaos" que serait un "no deal" le 31 octobre.
"Nous attendons maintenant le vote des deux parlements" (britannique et européen), a-t-il dit lors du sommet de Bruxelles, alors que celui de la Chambre des communes samedi est très incertain. "Ce que je ressens aujourd'hui est un sentiment de tristesse", a-t-il poursuivi, ajoutant que si Londres voulait revenir au sein de l'UE "notre porte sera toujours ouverte".
Le Premier ministre irlandais Leo Varadkar, dont le pays est en première ligne en cas de divorce brutal, a salué "la force et l'unité de l'Union européenne". Il s'est félicité que le nouvel accord "puisse devenir permanent", mais seulement avec l'assentiment de l'Irlande du Nord. Les objectifs de l'Irlande et de l'UE "ont été remplis", a-t-il estimé.
Le FMI espère que la volonté d'un accord sur le Brexit "se maintiendra"
La directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, s'est félicitée jeudi de l'accord trouvé entre le Royaume-Uni et l'UE sur le Brexit, tout en espérant que la même "volonté" se maintiendra jusqu'à son approbation par le Parlement britannique.
La directrice générale, qui donnait sa première conférence de presse après avoir succédé à la Française Christine Lagarde à la tête du FMI, a assuré "avoir bondi comme la livre après avoir entendu la nouvelle" d'un accord in extremis entre Londres et Bruxelles.
"Je suis content de l'accord, mais triste du Brexit"
L'accord signifie "qu'il n'y a pas besoin de report" de la date du Brexit prévu le 31 octobre, a affirmé le président de la Commission Jean-Claude Juncker lors d'une conférence de presse commune détendue avec Boris Johnson.
"Les parlements auront le dernier mot". "Il faut concrétiser sans retard le Brexit. C'est maintenant qu'il faut réaliser cette sortie et se lancer dans les négociations sur la relation future, qui sera extrêmement positive", a-t-il affirmé, alors que le petit parti unioniste nord irlandais DUP, nécessaire à sa majorité, a déjà fait connaître son opposition à l'accord proposé.
Non sans humour, M. Juncker a fermement réclamé la parole pour conclure: "Je voulais dire que je suis content de l'accord, mais triste du Brexit".
Johnson exhorte les députés à "faire aboutir le Brexit"
Lors d'une conférence de presse à Bruxelles aux côtés du président de la Commission Jean-Claude Juncker, le Premier ministre Boris Johnson a exhorté les députés britanniques à soutenir l'accord "juste et raisonnable" conclu jeudi pour "faire aboutir le Brexit" le 31 octobre. "Un véritable Brexit va se concrétiser", a-t-il martelé, prenant ainsi le contre-pied de Nigel Farage, chef du Parti du Brexit arrivé en tête aux dernières élections européennes et qui a estimé que le deal entre Londres et l'UE n'était "pas un Brexit" (voir en vidéo plus bas dans ce live).
"J'espère vraiment que les députés à Westminster vont se rassembler (...) pour faire aboutir le Brexit sans délai".
La séance sur l'accord de Brexit aura bien lieu samedi
Les députés britanniques ont approuvé jeudi la tenue d'une séance exceptionnelle samedi sur le nouvel accord de Brexit obtenu entre Londres et Bruxelles, dont la validation reste suspendue au vote très incertain du Parlement britannique.
Selon le compte Twitter de la Chambre des Communes, la motion pour cette séance a été approuvée à 287 voix contre 275 voix, ce qui signifie que la Chambre siègera pour la première fois un samedi depuis la guerre des Malouines en 1982.
Charles Michel: "On va vérifier si le deal contient des garanties pour l'Europe et ses citoyens"
En sa qualité de président du Conseil européen, Charles Michel s'est montré optimiste sur l'accord du Brexit au micro de RTL.
Il a rappelé la suite du processus au niveau européen: "Nous sommes seulement en train de prendre connaissance des détails de cet accord. Il y a un sentiment plus optmiste, mais on va, au cours des prochaines heures, s'il garantit les garde-fous dont on a besoin au niveau européen pour protéger l'économie européenne, voir si les entreprises, les emplois, les citoyens européens sont bien présents dans cet accord. Nous allons voir si le Parlement britannique est en mesure de le valider", a-t-il tempéré, rappelant que dans le passé, un accord ratifié avec les 27 États membres s'est soldé par un échec à Londres pour Theresa May.
Manifestation des partisans du "remain" à Bruxelles
Quelques dizaines de partisans du maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne se sont rassemblés jeudi en début d'après-midi au rond-point Schuman à Bruxelles, au pied de la Commission européenne, pour affirmer leur conviction que l'accord engrangé ce midi entre l'exécutif européen et le gouvernement britannique ne signifiait pas la fin de leurs espoirs. "Ce n'est pas fini, continuons à nous battre", haranguait un orateur sur un podium aux couleurs du "Stop Brexit".
Décisif, le DUP réaffirme qu'il votera contre le deal
Le parti unioniste nord-irlandais DUP répète en ce début d'après-midi être "dans l'incapacité de soutenir les propositions (de Boris Johnson) au Parlement". Or son feu vert est considéré comme crucial par la frange des "Brexiters", la plus radicale des Tories, qui pourrait ne pas approuver le deal si le DUP ne le soutient pas.
"Nous avons toujours maintenu que nous ne considérerons de soutenir que des arrangements allant dans le sens des intérêts économiques et constitutionnels à long terme de l'Irlande du Nord et qui protègent l'intégrité du Royaume-Uni". L'accord n'est pas, à nos yeux, bénéfique au bien-être économique de l'Irlande du Nord, et il mine l'intégrité de l'Union", tranche le DUP.
Sur le plateau de RTL, Christophe Giltay a réexpliqué le blocage possible samedi à Londres:
La livre sterling fait une rechute
La livre sterling effaçait ses gains de la séance jeudi et reculait nettement face à l'euro et au dollar, les craintes d'un échec de l'accord de Brexit au Parlement britannique douchant l'enthousiasme initial sur le compromis.
Vers 14H25, la livre sterling perdait 0,28% face au billet vert, à 1,2795 dollar, et 0,65% face à l'euro, à 86,85 pence pour un euro, après avoir atteint des plus hauts en cinq mois dans la foulée de l'annonce de l'accord ce matin (+1%).
La diplomatie irlandaise salue un "grand pas" mais invite à la "prudence"
Le chef de la diplomatie irlandaise a salué jeudi un "grand pas en avant" dans l'annonce d'un accord de Brexit à Bruxelles et salué le fait que l'accord garantit la paix et l'économie de l'île.
L'accord devant encore être approuvé notamment par le Parlement britannique où son sort est plus qu'incertain,"la première chose que je ferais est d'inciter à la prudence", a déclaré Simon Coveney devant la chambre basse du Parlement irlandais. "Ce n'est pas la fin du processus", a-t-il ajouté en évoquant les nécessaires étapes de ratification du texte.
Le leader de la Chambre: "C'est oui ou c'est non"
Jacob Rees-Mogg, leader de la Chambre des communes britanniques à laquelle l'accord de Brexit sera soumis dès samedi, veut une réponse claire de l'assemblée qu'il préside. "Nous voulons un oui ou un non. La Chambre est elle pour l'accord ou pas", a lancé le conservateur eurosceptique visiblement emballé par l'accord promu par Boris Johnson. "Un triomphe inspirant du Premier ministre", a-t-il commenté.
Le nationalistes écossais ne voteront pas pour l'accord
La cheffe du SNP (Scottish National Party) Nicola Sturgeon a déjà annoncé que son parti ne ratifierait pas l'accord Johnson sur le Brexit. "Le deal sortirait l'Ecosse de l'Union européenne, du marché unique et de l'union douanière et ce à l'encontre de la volonté écrasante du peuple écossais".
Dans un communiqué, elle avertit déjà que les législateurs de son parti ne voteront pas pour le Brexit, quelle que soit sa forme. Le SNP détient 35 des 650 sièges de la Chambre des communes britannique. Elle ajoute qu'il est "plus clair que jamais que le meilleur avenir possible pour l'Écosse consiste à être une nation indépendante, d'égale à égales avec celles de l'Europe". Le parti prône un nouveau référendum pour l'indépendance de l'Écosse.
"Ce n'est pas ça, le Brexit"
Nigel Farage, du Parti du Brexit, s'est exprimé en vidéo en défaveur de l'accord conclu par Boris Johnson. Pour lui, les termes de l'accord ne permettent pas au Britanniques de quitter l'UE en toute sécurité et reviennent à une nouvelle série de contraintes liantes pour le Royaume-Uni:
Que contient l'accord?
Michel Barnier a évoqué les grands points de l'accord conclu entre Boris Johnson et l'UE. En voici les éléments centraux:
- la frontière entre l'Irlande du Nord (partie du Royaume-Uni, NDLR) et l'Irlande reste ouverte. Le nouvel accord prévoit que l'Irlande du Nord reste "sur papier" partie intégrante du territoire douanier britannique et suive ses règles douanières. En pratique, l'Irlande du Nord suivra les normes européennes, ce qui évitera des contrôles aux frontières. Ce projet avait déjà été rejeté en 2018 par Londres. L'UE veut des garanties que l'Irlande du Nord ne servira pas à faire passer des marchandises vers le marché unique européen. Le but est d'empêcher le Royaume-Uni de créer une sorte de "Singapour" aux portes de l'Union qui ne respecterait pas les normes de l'UE en matière sociale, fiscale et environnementale. Elle voulait aussi à tout prix maintenir la paix fragile et précieuse en Irlande du Nord.
L'Irlande du Nord reste donc alignée sur un ensemble limité de règles de l'UE, notamment celles concernant les marchandises, par exemple les règles sanitaires pour les contrôles vétérinaires, celles sur les produits agricoles ou encore le régime des aides d'État...
- Le "backstop" (clause de sauvegarde) est "aboli". Boris Johnson se réjouit que le Royaume-Uni puisse conclure des accords commerciaux avec le monde entier sans être entravé par "le backstop antidémocratique". Si le Royaume-Uni noue des traités de libre-échange avec d'autres pays, l'Irlande du Nord en bénéficiera.
- L'Irlande du Nord aura le choix de mettre un terme à l'accord prévu avec l'UE après 4 ans. Ce principe de "consent" (consentement) sera voté à la majorité simple, ce qui revient à priver les unionistes du DUP de leur veto.
- Des mesures de TVA spécifiques à l'Irlande du Nord seront d'application, selon que les marchandises qui y arriveront seront à destination de l'UE ou du Royaume-Uni. C'était le dernier point qui bloquait la conclusion d'un accord. Il concernait le taux à appliquer aux produits de première nécessité afin qu'il n'y ait pas de différences entre les taux appliqués dans la province britannique d'Irlande du Nord et la République d'Irlande, a expliqué Michel Barnier. "Nous avons trouvé un mécanisme" pour permettre une cohérence des taux, a ajouté le négociateur de l'UE.
Michel Barnier estime avoir fait le job
Le projet d'accord révisé sur le Brexit conclu entre les négociateurs britanniques et européens peut être approuvé dès ce jeudi par les chefs d'État et de gouvernement de l'UE, a estimé le négociateur des 27, Michel Barnier.
Étayant son propos, le négociateur français a souligné qu'il n'y avait pas "réellement de surprises" dans le texte "juste et raisonnable" agréé entre les deux parties.
Il y a, certes, "quelques éléments nouveaux, en particulier sur la frontière irlandaise et la déclaration politique", mais les États membres ont été constamment informés de ces évolutions au cours des derniers jours, tout comme le fut le Brexit steering group du Parlement européen, a-t-il précisé.
D'après M. Barnier, Boris Johnson, s'est aussi montré confiant dans sa capacité à obtenir le soutien de son Parlement samedi. Cette question s'avère cruciale alors que la Chambre des communes a précédemment rejeté à trois reprises un précédent accord entre les 27 et Londres.
"Je suis sobre et prudent. Moi, j'ai fait mon travail", a lancé le Savoyard. "Il faudra bien qu'un jour dans cette assemblée on prenne ses responsabilités", a-t-il ajouté, tout en précisant qu'il n'entendait pas porter de jugement sur le processus politique britannique.
"Le combat pour arrêter le Brexit n'est pas fini"
Jo Swinson, au nom des libéraux-démocrates britanniques, ne donne évidemment pas non plus l'aval de son parti à l'accord Johnson. "Le combat pour arrêter le Brexit n'est pas terminé. Cet accord serait néfaste pour notre économie, nos services publics et notre envionnement", a résumé la politicienne proeuropéenne.
Nigel Farage "préfère un report du Brexit à cet accord"
Nigel Farage, artisan du Brexit, a déclaré qu'il préférait encore un nouveau report du Brexit à l'accord conclu ce matin entre Boris Johnson est l'UE. Il exhorte la chambre des communes à le rejeter d'une voix.
Emmanuel Macron reste prudent
Le président français Emmanuel Macron s'est dit "raisonnablement confiant" sur une ratification de l'accord au Parlement britannique.
"Maintenant, il convient de passer les prochaines étapes et instruits par le passé, il faut rester raisonnablement prudents", a-t-il ajouté devant la presse. "Cet accord permet je crois de répondre aux préoccupations politiques, techniques qui étaient à la fois les nôtres et celles des Britanniques".
"A partir du moment où les négociateurs - ayant peut-être mieux intégré le côté britannique, les attentes et les contraintes du Parlement qui avaient conduit à un blocage il y a quelques mois-, considèrent que les conditions étaient remplies, il y a sans doute plus de chance qu'il soit ratifié."
Les députés britanniques voteront l'accord samedi
Un porte-parole de Boris Johnson confirme que l'accord trouvé avec l'UE sera soumis à la "House of Commons", la "Chambre des communes", qui est la chambre basse du parlement britannique, ce samedi.
La Commission européenne publie l'accord
La commission européenne vient de publier en anglais l'accord de 64 pages tel que conclu entre les négociateurs. Lire l'accord complet
Barnier: "Un accord juste et raisonnable"
Le négociateur Michel Barnier s'exprime en direct sur l'accord trouvé:
Le chef des négociateurs de l'UE sur le Brexit, Michel Barnier, s'est félicité d'un accord "juste et raisonnable" sur la sortie du Royaume-Uni, jeudi au cours d'une conférence de presse.
"Nous avons obtenu (...) un résultat juste et raisonnable qui correspond à nos principes", a déclaré le Français, peu après l'annonce d'un accord avec Londres. Selon M. Barnier, le Premier ministre britannique, Boris Johnson, s'est montré confiant dans sa capacité à obtenir le soutien de son Parlement, pendant sa conversation téléphonique avec le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker.
Jeremy Corbyn appelle les députés à "rejeter" l'accord de Brexit
Le chef du parti travailliste, principale formation d'opposition au Royaume-Uni, a appelé les députés britanniques à "rejeter" l'accord de Brexit entre Londres et l'Union européenne, rendant improbable l'adoption par le Parlement du texte, auquel s'oppose également le parti nord-irlandais DUP.
Cet accord "ne rassemblera pas le pays et doit être rejeté. La meilleure façon de résoudre le Brexit est de donner à la population le dernier mot lors d'un vote populaire", a déclaré Jeremy Corbyn, leader du Labour, dans un communiqué. Ce rejet s'ajoute à celui exprimé par le petit parti nord-irlandais DUP, membre d'une coalition parlementaire avec le Parti conservateur au pouvoir, qui n'a plus de majorité au Parlement.
L'adoption de l'accord déjà compromise? Le risque du DUP
Le parti unioniste nord-irlandais DUP, allié au Parlement britannique des conservateurs de Boris Johnson, a réaffirmé jeudi son opposition à l'accord négocié entre Londres et l'Union européenne, rendant très incertaine son adoption par les députés. L'opposition de cette formation au compromis en préparation "reste notre position", a indiqué une source au sein du DUP.
Ce parti eurosceptique et ultraconservateur ne dispose que de dix députés. Son soutien est pourtant crucial, d'une part parce que le Premier ministre Boris Johnson n'a pas de majorité et d'autre part parce que leur feu vert était jugé clé pour convaincre la cinquantaine de "Brexiters" les plus durs du parti conservateur, réunis dans le groupe ERG.
Bond de la livre sterling
La livre sterling a gagné 1% face au dollar après l’annonce d’un accord sur le Brexit.
Trois votes nécessaires
Le texte de cet accord devrait rapidement être transmis aux dirigeants de l’UE, qui pourraient l’approuver lors de leur sommet prévu à Bruxelles dès 15h00 ce jeudi. Si cet accord passe la rampe du Conseil européen, il devra ensuite être ratifié par les parlements britannique et européen.
Juncker: "Un accord équilibré"
Un accord révisé sur le Brexit a été atteint jeudi matin entre les négociateurs européens et britanniques, a indiqué le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker mais aussi le Premier ministre britannique Boris Johnson. “Là où il y a de la volonté, il y a un accord - nous en tenons un! C’est un accord équilibré et juste pour le Royaume-Uni et l’UE. Il démontre notre engagement à trouver des solutions. Je recommande au Conseil européen de l’approuver”, a tweeté M. Juncker.
Boris Johnson: "Nous avons un excellent accord"
“Nous avons un excellent nouvel accord qui reprend le contrôle”, a pour sa part tweeté le dirigeant conservateur Boris Johnson, en référence aux promesses du camp “Leave” lors du référendum de juin 2016 de reprendre le contrôle de ses lois et de sa politique commerciale. Il a appelé les députés britanniques à approuver cet accord lors d’une séance parlementaire exceptionnelle samedi.